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Le père Michel
Le professeur Michel Soulé nous a quittés le 30 janvier 2012 ; il courait vers ses quatre-vingt-dix ans et comme il avait coutume de nous le dire : « Ça commence à faire ! »
Ce que le bébé nous apprend. Rencontre avec Michel Soulé
Il y a déjà quelques mois, nous avions eu la chance d’être accueillis par Michel Soulé pour la réalisation d’un entretien sur l’histoire croisée entre son parcours professionnel, les travaux qu’il a menés, les structures qu’il a contribué à créer et l’avènement de tout un champ d’investigation et d’intervention : la psychiatrie infantile.
Fonder la pédopsychiatrie moderne
Né en 1922 à Lens, et mort le 30 janvier 2012 à Paris, Michel Soulé va faire ses études de médecine, puis de pédiatrie, à Paris. Intéressé par l’aspect relationnel de la pédiatrie, il entreprend une psychanalyse avec Serge Lebovici, tout en s’engageant dans une branche de la médecine spécialisée dans la souffrance psychique des enfants ; branche qui allait bientôt, et en partie grâce à lui, devenir la pédopsychiatrie.
Ma rencontre avec Michel Soulé
J’aurai eu la chance, dans ma vie professionnelle, de rencontrer deux personnages exceptionnels, Michel Soulé tout d’abord, puis Serge Lebovici. Je leur dois beaucoup à tous les deux, mais des choses très différentes.
Aliénation parentale : controverses, fausses allégations et pragmatique de la démarche clinique
Les réactions ont été nombreuses à la suite de la publication de notre dossier sur le Syndrome d’aliénation parentale, notion controversée, mais dont il nous a paru nécessaire d’exposer la problématique. Certes, d’aucuns auraient préféré que l’on n’en parlât pas, mais cela est un autre débat relevant de la liberté d’exposer les opinions, quelles qu’elles soient.
Ici, plutôt qu’une polémique, une réaction argumentée mettant en cause la légitimité de ce syndrome et une proposition de positionnement pour les psychologues confrontés à ces situations de conflit parental et à leurs conséquences sur la souffrance des enfants.
Indexation des avis rendus par la CNCDP. Nouvelles perspectives de recherches thématiques
La création de la CNCDP est indissociable de la signature du Code de déontologie des psychologues en mars 1996. Afin de le diffuser et d’œuvrer à sa reconnaissance, les différentes organisations signataires se regroupent alors au sein de la Commission inter-organisationnelle représentative (CIR) et décident, en juin 1997, de créer la CNCDP.
La femme aux 5 éléphants*
Non, je vous le dis tout de suite, il ne s’agit pas d’un documentaire animalier. C’est un autre chemin que nous allons emprunter ; laissons tranquilles les pachydermes. Il s’agit d’un documentaire sur Svetlana Geier, une des traductrices les plus renommées de Dostoïevski ; et les cinq éléphants en question sont Crime et châtiment, Les Frères Karamazov, L’Idiot, L’Adolescent et Démons : les cinq grands romans de l’écrivain russe.
Médiations thérapeutiques. Art, écriture, formation
L’ouvrage Lettres de saison, coordonné par Claude Sternis, coconstruit dans le cadre de séminaires à vocation principalement thérapeutique par des psychologues, analystes et patients, etc., regroupe différentes expressions artistiques, épistolaires, philosophiques…, et reflète globalement une philosophie originale du perfectionnement individuel au travers des « productions symboliques » collectives. Au fil de l’entretien, le cadre de référence de Claude Sternis, essentiellement psychanalytique, se précise et caractérise un projet partagé de « médiations thérapeutiques ».
Être mère… et détenue
Les mères incarcérées ayant l’autorité parentale peuvent garder leur enfant de moins de dix-huit mois auprès d’elles. Cette disposition légale a impulsé la création de « nurserie » au sein des établissements pénitentiaires et suscité de nombreux questionnements quant aux conséquences pour l’enfant. Mais qu’en est-il de ces mères ? De leur ressenti, de leur condition d’incarcération ? Si ce dispositif a une influence positive sur leur quotidien carcéral, la place de l’enfant ne peut se réduire à celle d’« enfant-objet ».
Présidentielles oblige
Lors de chaque élection présidentielle, de nombreux collectifs adressent des lettres ouvertes aux candidats. Et chacun de tenter d’attirer leur attention sur des problèmes cruciaux, en attente d’être pris en compte. Dommage, d’ailleurs, qu’il n’y ait pas de comptes faits des changements postélectoraux qui ont pu découler de ces initiatives.
