Dossier : journal des psychologues n°342
Auteur(s) : Clément-Hryniewicz Nathalie
Présentation
Depuis la loi du 4 mars 2002, l’information en matière de santé constitue un droit auquel tout patient adulte peut aujourd’hui prétendre, et un devoir pour les équipes médicales. Cependant, de nombreuses familles demandent encore de ne rien dire à leur proche malade sur le diagnostic et, plus encore, sur le pronostic lorsque la maladie est grave et-ou qu’il s’agit de parler de soins palliatifs. Quelle légitimité accorder à la demande de ces familles ? Peut-on considérer cette demande comme une raison suffisante pour dissimuler au malade ce qu’il a ? Que vient exprimer cette demande pour celui qui l’adresse ?