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Violaine Lallemand exerce depuis plus de trente ans en tant que psychologue clinicienne dans un « centre de réadaptation en dépendance » à Montréal, au Québec. Elle témoigne ici de son expérience clinique auprès de ce public spécifique, des modèles théoriques qui ont nourri sa pratique ou encore du regard qu’elle porte sur les enjeux multiples qui traversent le champ de la santé mentale.
La Thérapie étayée par le conjoint (TECA) est une thérapie brève proposée aux patients présentant une dépendance à l’alcool. Elle est une adaptation française de la thérapie comportementale de couple centrée sur les addictions qui existe aux États-Unis depuis le milieu des années 1980. Présentation de cette prise en charge originale qui vient compléter les approches individuelles ou familiales déjà bien connues en addictologie.
Si l’on constate souvent une comorbidité entre addictions et pathologies mentales, on peut aussi observer chez certains de ces patients un déficit des capacités de mentalisation. La psychothérapie axée sur la mentalisation pourrait alors être un adjuvent thérapeutique efficace dans les cas de toxicomanies résiduelles. L’auteur présente ici les aspects théoriques et techniques convoqués dans un contexte particulier de consommation d’alcool.
Quelles sont les interrelations théoriques, empiriques et cliniques du style d’attachement chez l’adulte et de la dépendance à l’alcool ? Quelles incidences sur le traitement ? Quelles implications dans la pratique clinique ? Au regard de ces enjeux, des pistes d’intervention relatives à l’évaluation, au traitement et à la préparation de fin de psychothérapie, seront ici discutées.
La prise en charge des patients présentant un problème d’alcool suppose de favoriser et de soutenir l’engagement de la personne dans un processus de changement. L’entretien motivationnel, qui se concentre sur les conditions favorables à l’émergence d’une motivation personnelle au changement, peut remplir cet objectif et être ainsi utilisé en préalable d’une psychothérapie ou s’intégrer dans de multiples pratiques psychothérapeutiques. Présentation de cet outil.
L’évaluation psychologique d’un patient présentant une conduite d’abus ou une addiction à l’alcool tient compte de trois dimensions : la personnalité, la substance et le contexte socioculturel. À la lumière du cas clinique de Benoît, c’est dans une perspective biopsychosociale que sont développés ici les objectifs de cette évaluation, l’analyse de la demande du sujet et l’importance du lien thérapeutique au cours du processus, éléments essentiels à la démarche du clinicien.
Le psychologue, qu’il exerce en bureau privé ou en institution, offre à la personne qui le consulte une aide et un espace de parole propices au dévoilement d’une conduite addictive.
Au regard des valeurs culturelles de notre société contemporaine, l’alcoolisme est souvent considéré comme le problème d’un individu : l’alcoolique. Cependant, l’auteure nous invite ici à décentrer la réflexion sur le seul sujet singulier alcoolique et son entourage pour réfléchir sur leurs liens. Il s’agirait alors d’explorer ces liens dans cet espace groupal où cohabitent sujet singulier et environnement social, alcoolique et non-alcoolique, culturel et psyché.
Comment la découverte d’un espace psychique insulaire exotique investi depuis toujours par un imaginaire collectif et certains mythes peut-elle faire émerger des comportements sexuels compulsifs ? C’est ce dont vient témoigner l’histoire de Victor, un jeune homme expatrié à Mayotte. Sa prise en charge thérapeutique, s’appuyant sur des méthodes et techniques psychodynamiques et comportementales, permettra un amendement des symptômes et de poser les préliminaires d’un nouveau rapport à l’amour et à la sexualité, plus positive et harmonieuse.