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En liant intégration et estime de soi, parentalité, filiation et vécu de rejet, ou encore blessures de l’Histoire et inscription de la trace, une recherche clinique dans le champ des problématiques migratoires étudie les paramètres influant sur le passage à l’acte de ces jeunes et réfléchit autrement leur délinquance. Les singularités et différences de chacun sont à souligner pour combattre, par là même, l’exclusion.
Quand l’inhibition entrave les processus d’apprentissage, impacte les capacités relationnelles et la vie fantasmatique des enfants ou adolescents, le récit mythique peut devenir un outil de médiation précieux. Abordant des thèmes fondamentaux et favorisant l’identification aux héros, les récits mythiques « font barrage aux peurs, angoisses, agonies, à la violence et à la destruction » et peut permettre de s’exprimer, de se raconter, de relancer sa pensée et, au-delà, stimuler son désir de savoir.
Les réactions des patients face à leur hospitalisation, notamment en services pédiatrique et psychiatrique, suscitent des interrogations quant au rapport des sujets au soin. Vécue de manière douloureuse et pouvant remettre en cause le fait même de vivre, l’hospitalisation renvoie aux angoisses de séparation et, de fait, relève d’un travail de deuil. Quels sont les étapes, les « temps » repérés ? Comment oeuvrent les équipes dans l’accompagnement des sujets, de leur admission à la sortie ?
Dispositif médico-social, les Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP), accueillent des jeunes souffrant de troubles psychiques altérant leurs capacités de socialisation et d’apprentissage. Si leurs pathologies sont qualifiées de « handicap psychique », reste à voir comment entrer en lien avec eux et leur permettre de « poser des mots sur les affects ». Du travail autour du processus de séparation-individuation aux rencontres dynamiques avec « temps de parole » et « groupe de parole », immersion en ITEP.
Fréquemment nommés « crise d’ado », souvent stigmatisés par la société et ses institutions, les comportements adolescents ou pré-adolescents répondent en réalité de mécanismes singuliers qui en appellent à des significations et problématiques diverses. Évoquant ces « états de crise », deux vignettes cliniques illustrent ces « agirs » propres au passage de l’enfance pour le monde adulte.
À l’adolescence, quand les objets d’étayage parentaux, notamment, sont défaillants, l’investissement de soi devient difficile à réaliser ; des « trous » dans la représentance psychique du sujet se forment, laissant place à des débordements pulsionnels et émotionnels. Le corps devient alors le lieu par lequel certains tentent de résoudre leurs conflits allant parfois jusqu’à une mise en acte suicidaire. Cet article, issu de l’ouvrage L’Adolescence et la mort, publié sous la direction d’Yves Morhain chez In press (voir p. 75), observe l’aide que peut apporter une psychothérapie à médiation dans l’élaboration de cette violence.
Quand un psychologue participe auprès d’un dermatologue à la prise en charge de patients souffrant de lésions physiques, c’est bien en s’appuyant sur le lien étroit qui peut exister avec un état de mal-être sous-jacent. Par la relation transférentielle, le psychologue clinicien pourra accompagner le patient vers une libération par la mise en mot de la souffrance portée par son symptôme.
Penser et parler la sexualité dans les établissements relevant de la protection de l’enfance est une question qui se pose avec acuité pour les éducateurs. Se retrouvant face à des enfants et adolescents témoignant d’une vie sexuelle fantasmatique, pulsionnelle, ils peuvent être convoqués dans celle-ci et devoir alors faire face à ces « risques du métier », contenir les tensions sociales de la mixité ou encore être garant du respect de l’intimité (1).
Le cadre d’un service médico-social dit « nomade » en Guyane française a permis l’élaboration d’un dispositif original d’accompagnement d’un adolescent fondé sur l’importance de la notion de territoire, du lien entre territoire psychique et espaces de vie. C’est en l’accompagnant physiquement dans ses différents lieux d’investissement, y compris le domicile, que l’accompagnement psychique a pu s’envisager et prendre corps.
La pratique de « jeux » d’agression et de « jeux » de mort se développe de plus en plus chez les enfants et adolescents. Pouvant entraîner de graves accidents, ces pratiques dangereuses s’avèrent d’une grande complexité dans leurs formes et processus, et dans la motivation de leurs « joueurs ». Mais quelles sont ces pratiques ? Comment les repérer et les prévenir ? Si les jeux ordinaires ne prennent pas de dimension mortifère, les pratiques dangereuses restent à percevoir comme symptôme témoignant d’une insécurité psychique et relationnelle.