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Dans le champ de la santé, l’exigence de « continuité du soin » est aujourd’hui très présente, tout en étant mise à mal par une vision gestionnaire de la vie psychique. À partir de sa pratique en pédopsychiatrie, l’auteur de cet article propose une réflexion sur cette notion, en s’intéressant particulièrement à ses articulations possibles avec celle de cadre soignant, et aux conséquences d’une continuité des soins pensée à partir de la clinique du transfert.
Comment les normes sociales relatives à la perte de poids peuvent s’immiscer dans l’idéologie qui sous-tend la prise en charge de patients souffrant d’obésité ? Partant de l’hypothèse que l’accompagnement incarne une forme d’idéologie, les auteurs s’interrogent sur la façon dont un élément extérieur peut venir effracter l’illusion groupale pourtant nécessaire au soin et le sens de ce pôle idéologique. Illustration par l’analyse clinique d’un dispositif groupal à médiation corporelle auprès d’adolescentes en surpoids.
Sous l’impulsion de Frederick S. Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, c’est en 1951 que les contours de la gestalt-thérapie commencent à se dessiner, présentant un tournant dans la théorie et la pratique de la psychothérapie. Ouvrant à un paradigme novateur – le contact –, elle implique un changement de méthode thérapeutique, basée alors sur la description du perçu et du ressenti de et dans l’expérience, ainsi qu’une transformation du rapport du thérapeute à son patient. Les auteurs proposent ici un survol des fondamentaux théoriques qui la caractérisent.
De plus en plus sollicitée et performante, l’IA propose désormais d’endosser le rôle du thérapeute, brouillant la frontière entre réel et l’artificiel. Faut-il s’en inquiéter ?
À partir de deux situations cliniques, les auteurs proposent une étude du sens des énoncés, des mots et des silences de leurs patients autour des vécus de discrimination et de racisme. Cette approche les conduit notamment à interroger l’empreinte et l’insu des fantasmes collectifs refoulés. Comment envisager ces enjeux dans la clinique pour accompagner les patients et les aider dans leur souffrance ? C’est la réflexion qu’ils nous invitent à mener.
La question du cadre se fond dans celle de la relation entre le soignant et le soigné, dans l’exercice clinique. Le cadre peut être protecteur, mais aussi défensif et empêcher le lien. Sa flexibilité dépendra de la solidité de la relation et des possibilités qu’il offrira pour entrer en contact avec l’autre.
Dans cet article, l’auteur s’interroge sur deux visions opposées du cadre dans la profession. La première, comme instrument de contrôle du patient. Contraignant et rigide, le cadre est nécessaire à la poursuite du traitement. La seconde, qui est mise en avant par l’auteur, envisage le cadre comme un moyen thérapeutique et non une contrainte. Un cadre flexible, qui appelle à une éthique et qui doit permettre une relation et une réciprocité entre soignant et soigné : le rapport libre d’homme à homme.
De plus en plus de psychologues travaillent à l’étranger, au sein de la communauté expatriée française. Un contexte particulier qui n’est pas sans effet sur la relation thérapeutique. À travers un dispositif de groupe pour les patients de retour en France, cet article propose une réflexion sur les conséquences spécifiques de l’expatriation, notamment sur l’identification au cours de la thérapie.
Devenue incontournable, la « cyberpsychologie » se trouve aujourd’hui au centre des débats, notamment quant aux risques que contiennent ces nouvelles pratiques, pour le cyberpatient et pour le praticien. Environnement virtuel, instabilité des identités, confidentialité, conservation des données, sécurité de paiement, déontologie, sont autant d’éléments à définir, garantir et préserver lors de la « télérelation ».