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Pédopsychiatre et professeur émérite de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Bernard Golse connaît bien les enjeux du diagnostic dans un contexte médical et social en demande de classifications. Partant du concept de psychopathologie, il le décline au pluriel et met en avant le modèle polyfactoriel pour pointer leur importance par rapport à la psychiatrie et à la pédopsychiatrie. Selon lui, la psychopathologie peut être le maillon entre les différentes approches, et la question du diagnostic en dépend fortement.
Dans un établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE), le rôle du psychologue est multiple : observations des enfants, soutien à la parentalité, intervention auprès des professionnels de l’institution. Mais à quel cadre théorique peut-il ainsi se référer et comment veille-t-il aux constantes imbrications, parfois fragiles, entre équipe, familles et dynamique institutionnelle ? L’auteur partage ici ses observations à la lumière de quelques exemples cliniques.
Dans cet article, l’auteur s’interroge sur l’emploi généralisé de la notion d’autisme. Ce terme est utilisé selon lui quasi systématiquement au singulier, notamment dans les médias, mais aussi dans les ouvrages de référence en la matière comme dans la dernière version du DSM ou encore dans la nouvelle stratégie nationale de santé du gouvernement pour la période 2018-2022… Le mot « autisme » et son emploi semblent donc supposer une entité ou pathologie précise. Mais, pour l’auteur, la réalité est bien plus complexe, subtile et multiple.
Depuis près de dix ans, à la Seyne-sur-Mer dans le Var, une association de soutien à la fonction parentale accompagne des familles ayant adopté des enfants, dans des contextes nationaux et internationaux. Un couple de thérapeutes, un psychiatre et un psychologue, est chargé de cet accompagnement. L’auteure, membre de cette association, démontre à travers une étude de cas l’importance de l’histoire de l’enfant, et de la mise en récit de son passé, afin d’instaurer un dialogue constructif et réparateur avec ses parents adoptifs.
Étudier le modèle familial vietnamien, en se basant sur des dessins d’enfants de 8 et 9 ans, c’est la base du travail d’Anne-Laure Lamberton. Il est ici proposé une analyse comparative de dessins de famille, réalisés par un groupe d’enfants vietnamiens d’un côté, et un groupe d’enfants français de l’autre. Les particularités graphiques sont significatives, avec des constantes retrouvées dans chaque groupe. L’auteure offre ici une lecture d’anthropologie culturelle sur la famille vietnamienne, vue à travers les crayons d’enfants. Une famille fondée sur l’esprit communautaire, la piété filiale, l’importance de la maison comme enveloppe du groupe, ainsi que celle de la nourriture et des repas.
Les avancées des neurosciences au cours des trente dernières années nous permettent de mieux appréhender le développement cérébral précoce. On sait aujourd’hui que cette période est cruciale pour le développement des bases du rapport au monde, à l’autre et à soi‑même. Cet article se penche sur l’une des perspectives psychothérapeutiques permises par ces découvertes : l’intégration du cycle de la vie (ICV).
Lors de l’évaluation des candidatures à l’agrément des assistants familiaux, le psychologue, s’il est clinicien, doit à la fois répondre à la commande institutionnelle et respecter son éthique clinique. Entre la fonction technique d’expert et la posture d’écoute du sujet dans sa souffrance, comment se positionner en équilibre ?
La pratique des tests projectifs diminue au profit d’outils plus quantitatifs. En effet, la réalité de terrain présente parfois des freins importants à sa réalisation et à sa restitution. Pourtant, ce type d’instrument tout en nuances permet, au‑delà de résultats chiffrés, d’évaluer au mieux les multiples facettes de l’enfant.