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L’auteure nous propose ici quelques réflexions émanant de sa pratique au sein d’un Institut médico-éducatif à travers des ateliers de manipulation d’argile. Les coanimatrices ont pu aborder et remobiliser des enjeux archaïques auprès d’enfants en difficulté, une manière de penser la terre comme un outil original de médiation thérapeutique afin d’accéder à des problématiques identitaires.
En ces temps de remise en question du caractère fondamental et irréductible de la différence des sexes, qu’est-ce qui permet à un enfant ou un adolescent d’accéder à une position sexuée ? Et avec quelles difficultés, dont la clinique contemporaine apporte témoignage ?
Derrière un enfant violent se cache souvent une dépression invisible, alors que le sujet ne se laisse pas « affecter ». On s’interroge ici sur les manières, pour le psychanalyste, de favoriser les capacités de symbolisation chez ces enfants, leur permettant de constituer leur « jardin intérieur » et de se débarrasser d’une violence défensive vis‑à‑vis du monde extérieur.
Associer un groupe « contes » auprès d’enfants présentant des souffrances multiples, dues aux troubles de leur développement psychoaffectif, et un groupe de parole auprès de leurs parents poursuivrait un but commun, celui de créer des espaces d’expériences pour des sujets en difficultés de symbolisation. Les auteurs présentent ici leurs pratiques clinique et institutionnelle de ce double dispositif groupal, comme une solution ou une amorce à un travail psychothérapeutique.
Quelle structure mettre en place pour qu’un groupe d’enfants puisse évoluer en un lieu thérapeutique et accéder ainsi à une nouvelle réalité psychique, une « matière psychique groupale » ? Quels processus intersubjectifs et intrapsychiques s’y déploient et quelle fonction y tient l’analyste ? Les réponses que nous livre l’auteur s’enrichissent d’un exemple clinique permettant d’étayer la potentialité psychothérapeutique de ce dispositif.
J.-B. Chapelier * dans son livre sur les psychothérapies de groupe souligne que celles‑ci utilisent des moyens d’échanges, comme la parole, le jeu ou un autre médiateur.
Comment aborder le monde qui nous entoure, penser la complexité des relations humaines, lorsque les mots font défaut ? En partant de sa clinique auprès des enfants sourds scolarisés dans un établissement spécialisé, l’auteure interroge les fonctions du langage : outil de communication, mais aussi support de la pensée et élément indispensable à la mise en sens, à l’élaboration psychique. Observant que le retard de langage oral ou signé peut impacter ces dimensions, elle souligne l’importance d’un accès précoce à la langue des signes pour pallier cette absence de mots.
L’idée de proposer un dossier sur le haut potentiel intellectuel (HPI) nous est venue à la suite du constat de l’augmentation exponentielle des demandes de consultation ayant pour motif une évaluation du fonctionnement intellectuel, tout spécialement dans l’objectif de déterminer un « haut potentiel intellectuel » de l’enfant.
Attentes sociétales de performance, idéalisation des compétences de l’enfant, soutien du narcissisme parental… voilà quelques pistes pour mieux comprendre l’engouement des demandes d’évaluation cognitive d’enfants et d’adolescents en vue de déterminer un haut potentiel intellectuel. L’auteur nous invite à penser ce triptyque comme une chimère à dompter, en s’appuyant sur la clinique pour démasquer les souffrances dissimulées derrières ces demandes.
Depuis quelques années, on assiste à une forte hausse des demandes d’évaluation du haut potentiel intellectuel (HPI), mais quelle réalité clinique se cache derrière ces demandes ? À partir d’une revue de la littérature scientifique, Jean-Pierre Durif-Varembont met en exergue les enjeux sociétaux et cliniques que soulève cette catégorisation. S’il se propose d’analyser ici l’apparition du HPI comme un « genre pertinent », il nous invite également à une réflexion sur les questions éthiques et déontologiques que suscite ce phénomène contemporain pour les psychologues.