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Quel accompagnement spécifique peut-il être déployé auprès des femmes enceintes en situation d’exil ? Comment renforcer les compétences maternelles devant assurer le développement harmonieux des premières relations mère-bébé ?
L’histoire de Lindi met en avant le travail multidimensionnel que nécessite une telle prise en charge, comme elle en souligne la complexité pour l’équipe de professionnels.
Si une clinique des effets de l’exil a quelque chance de trouver une consistance théorique et pratique, c’est parce qu’elle détaille les effets du déplacement, au-delà des usuelles considérations naguère prestigieuses sur l’interculturalité, et ce, dans la triple dimension : du nouage entre sujet et lieu, des effets de l’exil dans la génération et du rapport du migrant aux dispositifs institutionnels. Prenant appui sur deux narrations cliniques, Olivier Douville rend ici compte de la déchirure de l’exil non seulement comme possible trauma, mais aussi comme occasion d’une réinvention des rapports du sujet à ses montages identitaires et à ses altérités.
En contexte de migration, le travail peut avoir une fonction qui dépasse le simple fait de recevoir un salaire pour vivre et ressentir une sécurité financière. Il devient un enjeu de réussite, de reconnaissance, d’existence ; il renvoie à la dignité, à la légitimité et à la place que le sujet occupe désormais dans la société d’accueil. Les histoires d’Abdel et de Marlène viennent en témoigner.
À travers son ouvrage Les Figures de l’Autre, Olivier Douville s’appuie sur l’anthropologie et sa propre pratique pour aborder « la clinique de l’exil ». Tout en rappelant l’importance du contexte historique et social, l’auteur évoque des pistes pour appréhender les notions de mal et d’altérité.