Dossier : journal des psychologues n°402
Auteur(s) : Douville Olivier
Présentation
Si une clinique des effets de l’exil a quelque chance de trouver une consistance théorique et pratique, c’est parce qu’elle détaille les effets du déplacement, au-delà des usuelles considérations naguère prestigieuses sur l’interculturalité, et ce, dans la triple dimension : du nouage entre sujet et lieu, des effets de l’exil dans la génération et du rapport du migrant aux dispositifs institutionnels. Prenant appui sur deux narrations cliniques, Olivier Douville rend ici compte de la déchirure de l’exil non seulement comme possible trauma, mais aussi comme occasion d’une réinvention des rapports du sujet à ses montages identitaires et à ses altérités.