En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Deux des psychologues qui ont participé à l’écriture du Référentiel des pratiques
des psychologues en soins palliatifs reviennent ici sur les observations de terrain
et les motivations qui ont conduit à l’élaboration collective d’un tel document.
Son objectif : être un outil au service des psychologues afin de les accompagner
dans le choix et la défense de leur pratique, de leur place et de leur spécificité,
tant pour eux-mêmes qu’auprès des patients et des équipes pluridisciplinaires.
Un résumé de ce référentiel vient illustrer le propos.
Journées d’envergure que celles-ci, entièrement consacrées à l’actualité de la psychologie clinique, où l’on a pu voir à quel point l’avenir de la psychologie clinique tient aussi à son passé récent ou plus ancien.
Nous assistons, depuis plusieurs mois, à une flambée, pour ne pas dire à une « inflation », du nombre d’installations des psychologues en libéral, d’ouvertures de cabinet à tour de bras, en milieu urbain comme en milieu rural.
Psyché, allégorie de l’âme, et Thémis, déesse de la justice, toutes deux figures de la mythologie grecque, ne se sont jamais rencontrées. Est-ce à dire que la justice et la psychologie n’ont pas à se croiser ? Assurément non, si l’on prend en considération que le psychologue est soumis, comme tout citoyen, à la loi de son pays, puisque sa pratique s'inscrit dans une réalité sociale. Cependant, si le psychologue a à se préoccuper de la loi, ce n’est pas uniquement par peur de sanctions judiciaires, mais parce que la législation peut éclairer sa pratique et sa réflexion déontologique. Les règles de déontologie insistent d’ailleurs sur la connaissance et le respect des dispositions légales et réglementaires. Cependant, force est de constater que l’accès au droit et la connaissance de ces dispositions restent difficiles. Cet ouvrage rassemble les principaux textes de lois et de règlements qui peuvent concerner la pratique du psychologue. Ces éléments de droit lui permettront d’acquérir les repères juridiques primordiaux, nécessaires pour régler ses choix dans l’exercice professionnel, en prenant conscience de ses devoirs et responsabilités, mais également de ses droits. Le livre a une visée pratique, puisque les chapitres peuvent être consultés indépendamment les uns des autres, en fonction des informations recherchées.
Le samedi 30 novembre 2013
s’est tenu à Aix-en-Provence,
à l’initiative de la dé légation
PACA-Corse du Syndicat
national des psychologues,
une demi-journée d’échange
et de débat passionnants autour
de la notion de secret professionnel.
Définie comme « un processus intentionnel et documenté par lequel sont appliquées des méthodes cliniques et des postures interpersonnelles dérivées de principes psychologiques scientifiquement avérés, dans l’objectif d’assister des personnes, de modifier leurs comportements, cognitions, émotions et-ou autres caractéristiques personnelles dans le sens jugé désirable par ces derniers » (APA, 2013), la psychothérapie apparaît comme une pratique diversifiée et complexe, en perpétuelle mutation, attentivement scrutée par ses usagers et prescripteurs, régulièrement interrogée par la recherche scientifique.
Pratique aux multiples facettes, elle impacte indéniablement ceux qui l’exercent ou ceux qui s’y engagent.
L’essor et l’évolution de la cyberpsychologie bouleversant les pratiques des psychologues et usages des patients, les organisations de professionnels doivent en mesurer les enjeux et prendre part au mouvement de réflexion collective autour des thérapies en ligne. Car c’est bien toute une profession qui est touchée par des interrogations nouvelles et des problématiques éthiques, déontologiques et professionnelles différentes.
D’abord objet de discussion puis motivée par les patients eux-mêmes, la psychothérapie en ligne devient réalité. Mais comment le cyberespace agit-il sur les pratiques cliniques ? Et comment peut-il être utilisé par les professionnels ? Cette réflexion nécessaire face aux dérives possibles au développement de « cliniques numériques » analyse les liens entre psychothérapie et Internet.
Aujourd’hui, « un monde sans Internet est difficilement imaginable ». Mais quel impact produit ce nouvel espace virtuel dans l’exercice du psychologue ? Internet offre gain de temps, richesse d’informations, gratuité de certaines données, liberté, mais la cyberpsychologie se retrouve aussi synonyme de rencontre dématérialisée, communication dépersonnalisée ou encore accessibilité permanente.
Qu’est-il possible de préconiser pour la pratique en ligne ?
Devenue incontournable, la « cyberpsychologie » se trouve aujourd’hui au centre des débats, notamment quant aux risques que contiennent ces nouvelles pratiques, pour le cyberpatient et pour le praticien. Environnement virtuel, instabilité des identités, confidentialité, conservation des données, sécurité de paiement, déontologie, sont autant d’éléments à définir, garantir et préserver lors de la « télérelation ».