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Suite à la concertation nationale engagée par François Hollande, le parlement aura à décider prochainement de la légalisation ou de la dépénalisation possible de l'assistance médicalisée au suicide ou de l'euthanasie. Pour cela, il lui faudra répondre à la question posée par le président de la République au Comité consultatif national d'éthique : « Selon quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade conscient et autonome, atteint d'une maladie grave et incurable, d'être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie ? »
Ce Manifeste pour une fin de vie dans la dignité reprend les temps forts d'une réflexion qui, après des années de débats mais aussi de controverses, semble aboutir aujourd'hui à des choix politiques difficiles mais nécessaires. Ces décisions bouleverseront des valeurs et des repères considérés jusqu'alors intangibles, et poseront en des termes nouveaux nos devoirs d'humanité et nos solidarités auprès de la personne qui va mourir.
Emmanuel Hirsch interroge et analyse, en s'appuyant sur de nombreux témoignages, cette mutation sociétale profonde, afin d'en mieux saisir les significations et les conséquences.
Entre médecine et psychologie, la prise en charge de la douleur n’est pas simple. Là où les médecins œuvrent avec le signal somatique de la douleur, le psychologue s’appuie sur la plainte du patient qui traduit sa dimension psychique. Lorsque la douleur ne cède pas aux thérapeutiques médicamenteuses et que cette souffrance persiste, élaborer la plainte, amener le patient à se représenter sa douleur peut permettre d’initier un travail thérapeutique alors nécessaire.
À Montpellier, l’Unité de psychosomatique et psychopathologie de la douleur est un lieu de soin original où se pratique une approche intégrative dynamique. Quel sens donner à l’expression du symptôme ? Comment soulager la personne ? Quelles sont les techniques utilisables ? À partir d’un arrière-plan théorique psychanalytique, les psychothérapies à médiation se modulent en fonction de leurs indications et de leurs spécificités relatives aux différents médiateurs.
Transformateur de souffrances, soutien du travail psychique et des processus de symbolisation, facilitateur de liens et rencontres, le recours médiatisé à une expérience du corps caractérise bon nombre d’approches thérapeutiques. Mais comment rendre compte des étapes constitutives et de la spécificité des techniques à médiation corporelle ? Quels sont les enjeux et liens entre les expériences du corps et le travail psychique ?
Dans la littérature et la formation des psychologues, un fil se déroule depuis plusieurs décennies autour de l’ancrage corporel des thérapies ou encore ailleurs de la transposition et de l’expression des affects par le biais de média (le dessin, la peinture corporelle, la glaise, l’eau...).
Les neurosciences sociales, approche interdisciplinaire visant à comprendre les mécanismes biologiques sous-tendant les relations interpersonnelles entre individus, soutiennent la compréhension de l’esprit humain et des comportements sociaux. Pionnier de la discipline, Jean Decety évoque ici ses travaux, notamment ceux sur l’empathie. Utilisant la perception de la douleur chez autrui, ces derniers montrent que la détection de la détresse chez un autre est associée à une réponse neuronale variable selon les facteurs sociaux et le contexte.
Penser la violence est nécessaire pour la compréhension du sujet, ainsi que pour la société dans son ensemble qui ne peut faire l’économie de s’interroger sur la spécificité de la violence dans sa relation au corps. Si la violence est de tous les âges et de toutes les sociétés, l’adolescence en est bien le paradigme, comme le dit Philippe Gutton, pour qui la création adolescens, comme toute création humaine, engendre de la violence.
La capacité d’empathie est-elle consubstantielle à l’espèce humaine ou cette disposition fondamentale à la socialisation peut-elle s’émousser jusqu’à disparaître ? À partir d’une expérience en milieu carcéral auprès de jeunes délinquants violents, les auteurs ont mis à l’épreuve leur hypothèse selon laquelle ceux-ci souffriraient d’un défaut de capacité d’empathie.
Encore trop souvent ignoré il y a quelques années, le traitement de la douleur est devenu une des priorités dans les programmes de santé. Cet ouvrage aborde les conséquences spécifiques lorsque le traumatisme se situe dans le cadre d'un acte de malveillance. Comment le sujet réagit-il lorsqu'il est confronté au désir de destruction de l'autre sur sa personne, quelles défenses peut-il mettre en place, quels sont les risques de décompensation ? Quel devenir pour l'enfant lorsqu'elles s'inscrivent dans une carence affective de la petite enfance ? Quelles réponses apporter : reconnaissance en justice, psychothérapie ? Une « réparation » est-elle possible ? Les différentes formes que peut revêtir la violence sont abordées à travers l'expérience en tant que praticiens des auteurs du livre : violence psychologique, harcèlement moral et professionnel, agressions chez le patient douloureux chronique, iatrogénie de la parole médicale, traumatisme médulaire, maltraitance de la sphère oro-faciale notamment. Un chapitre d'enseignement complète également l'ouvrage.