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Lorsqu’il s’agit de nouveauté, les principes généraux reposent souvent sur des connaissances anciennes enfouies et parfois écartées. C’est le cas des pathologies aujourd’hui englobées dans la sphère de la schizophrénie. En effet, la description
princeps du trouble insistait d’emblée sur l’importance des troubles précoces de l’attention (Kraepelin, 1899), la spécificité de certains aspects de la cognition comme la désorganisation temporo-spatiale (Bleuler, 1911) ou la rigidité
de la pensée (Grant et Berg, 1948). Aujourd’hui, des modèles neuropsychologiques offrent un cadre à ces troubles antérieurement décrits.
Se rendre en tant que psychologue au domicile des personnes en fin de vie confronte à une expérience professionnelle difficile à double titre : à la fois par l’inéluctable du pronostic létal, mais aussi dans l’obligation de créer et recréer le cadre des entretiens. Quelle place maintenir quand l’institution ne fait pas cadre ? Comment ne pas se laisser assaillir par les émotions ? Que penser de la distance à installer pour se protéger et soulager la famille en souffrance ?
Si les troubles cognitifs peuvent altérer la relation au patient, Hélène Oppenheim-Gluckman nous invite à réfléchir sur le type de cadre et de pratique psychothérapique à mettre en place avec ces patients cérébro-lésés, et plus particulièrement sur la place de la cognition dans notre économie psychique.
Eh hop, les jeux Olympiques sont finis, à peine quelques éventuels souvenirs qui remontent à l’occasion. Un exemple ? Allez, deux, même. Quand je vois les danseurs de hip-hop, je me demande s’ils ne se sont pas largement inspirés de certains mouvements de gymnastique au sol. Et quand j’entraperçois les jeux vidéo de combat, je me dis que leurs créateurs ont vu, au moins une fois, un combat de taekwondo : même gestuelle, quasi mécanique dans sa logique répétitive. Dans notre monde postmoderne, tout se croise, se mêle et se reprend, modifié et reformé pour un nouvel objet, tout s’influence par la mise en contact.
Si les pratiques cliniques à médiation se sont singulièrement développées, leur théorisation ne s’est pas pour autant précisée. S’appuyant sur les repères freudiens, René Roussillon propose une théorie générale sous forme d’une « métapsychologie de la médiation » : au-delà d’être « une clinique des objets produits », la clinique des médiations nous informe sur les processus psychiques contribuant au travail de symbolisation qui est en jeu.
Derrière le terme générique de « médiations corporelles thérapeutiques » auxquelles les psychomotriciens se réfèrent, se regroupe un ensemble hétéroclite de pratiques qui divergent sensiblement dans leur conception du corps et de son utilisation dans le champ thérapeutique. Cette pluralité des approches favorise l’investigation des idées et usages touchant au corps, et interroge de manière plus générale la place de celui-ci dans la dimension psychothérapeutique du soin.
Transformateur de souffrances, soutien du travail psychique et des processus de symbolisation, facilitateur de liens et rencontres, le recours médiatisé à une expérience du corps caractérise bon nombre d’approches thérapeutiques. Mais comment rendre compte des étapes constitutives et de la spécificité des techniques à médiation corporelle ? Quels sont les enjeux et liens entre les expériences du corps et le travail psychique ?
Dans la littérature et la formation des psychologues, un fil se déroule depuis plusieurs décennies autour de l’ancrage corporel des thérapies ou encore ailleurs de la transposition et de l’expression des affects par le biais de média (le dessin, la peinture corporelle, la glaise, l’eau...).
Avec l’associativité psychique comme fondement du travail clinique, les langages moteur et sensoriel, notamment dans le suivi thérapeutique des enfants atteints de psychose et d’autisme, prennent sens et sont pleinement utilisés. Repères théoriques, illustration pratique via la médiation-conte, séquence clinique, voici une analyse qui permet de prendre conscience des aspects transférentiels projetés, « diffractés », sur le cadre matériel et sur le médiateur.
La psychanalyse définit les rapports de la mémoire et de l’inconscient, partie cachée et ignorée de ce qui est à l’œuvre dans les processus organiques, neurologiques. Il s’agit des éléments (perceptions, représentations, images) stockés « dans la cave psychique », interdite d’accès direct, mais fournissant la matière d’un discours interne du sujet. L’inconscient est-il vraiment, comme l’affirme l’auteur, « la mémoire du sujet qui double le sujet et en fait sa marionnette » ? Dans cette perspective, qu’en est-il de l’« inconscient collectif » décrit par Jung ?