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Nous ne sommes pas toujours conscients du fait que nous disposons de multiples systèmes de mémorisation, plus ou moins efficients selon les circonstances, intervenant dans le cadre de tâches ou de performances à réaliser et dans le processus complexe de construction identitaire.
Le fonctionnement de la mémoire dite « épisodique » repose sur une structure cérébrale spécifique traitant l’information et la transformant en traces mnésiques qui serviront dans la mise en œuvre de stratégies d’apprentissage, mais dont la disponibilité dépendra, notamment, de facteurs psychologiques.
Si l’éducation thérapeutique a pour ambition d’aider le patient à se soigner, son chemin pour y parvenir pourrait bien être parsemé de « murailles » à franchir. En effet, comment permettre au sujet de comprendre sa maladie, de se prendre en charge, d’améliorer sa qualité de vie, si des problèmes de compréhension existent entre soignant et soigné, si les émotions individuelles sont négligées ou encore les volontés forcées ? Il existerait des portes d’entrée possibles pour intervenir dans le respect de l’éthique et sans que le patient ne soit conduit à fuir devant l’autorité, l’interdit, l’incompréhension, la prescription « scientifique ».
Faire émerger le vécu émotionnel du sujet, là où celui-ci a une préférence pour la rationalisation, voire la victimisation, est l’axe central de cette approche psychothérapeutique. Une forme de défi qui, pour être relevé, oblige le thérapeute à s’éloigner de la réserve habituelle propre notamment aux référentiels psychanalytiques, pour favoriser une rencontre spécifique avec le sujet. Pour Rainer Sachse, cette rencontre s’opère selon un modèle en sept étapes qui réfère par de nombreux aspects à la pyramide des besoins d’Abraham Maslow.
Avec les contributions de G. Apter, A. Saint-Cast, D. Mellier, M.-S. Bachollet, D. Marcelli, R.-A. Belot, V. Quartier, F. Marty, B. Brossard, J.-A. Simon, F. Boscaini, S. Cologne, S. Tessarech.
Le concept d’empathie soulève de nombreuses questions quant à son processus d’apparition, son origine, ou encore la nature des sujets à même de l’éprouver. Différentes théories ont tenté de définir ce phénomène complexe sans véritable consensus.
Les neurosciences sociales, approche interdisciplinaire visant à comprendre les mécanismes biologiques sous-tendant les relations interpersonnelles entre individus, soutiennent la compréhension de l’esprit humain et des comportements sociaux. Pionnier de la discipline, Jean Decety évoque ici ses travaux, notamment ceux sur l’empathie. Utilisant la perception de la douleur chez autrui, ces derniers montrent que la détection de la détresse chez un autre est associée à une réponse neuronale variable selon les facteurs sociaux et le contexte.
Tenter de définir la notion d’empathie et d’en tracer les limites, c’est aussi suggérer qu’il existe différents types d’empathie et qu’il y aurait sans doute intérêt à les distinguer dans la pratique.
La naissance du bébé, déjà prêt pour l'intersubjectivité, suscite chez ses parents d'abord, chez les professionnels ensuite, de multiples émotions. Comment les accueillir, les lire, les transformer, ces émotions (les nôtres, les leurs...) ? Car c'est bien dans la qualité du partage des émotions chez et avec les adultes qui l'entourent qu'émerge cette intersubjectivité du petit d'homme, et dans le regard et le désir de l'autre que se construit le sujet.