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Maud Mannoni, qui fut à l’origine de l’École expérimentale de Bonneuil avec Rose-Marie et Yves Guérin et de la notion d’institution éclatée, nous a laissé une œuvre originale, puisant autant dans l’antipsychiatrie et l’École de Palo Alto que chez Jacques Lacan ou Donald W. Winnicott. À l’occasion du centenaire de sa naissance, Maurice Villard nous invite à la relire ou à la découvrir, et à mesurer ainsi combien ses travaux et ses critiques d’alors sur les pratiques institutionnelles, l’idéologie du rendement, la normalisation ou encore la psychiatrie infantile étaient précurseurs et sont hélas toujours d’actualité.
Les maisons d’enfants à caractère social (MECS) sont régulièrement critiquées pour la violence qu’elles font subir aux enfants placés en les séparant de leurs parents. Mais il s’agit d’abord de les soustraire à une violence plus grande, et des dispositifs destinés à intégrer les parents sont de plus en plus utilisés par les MECS. Il semble aujourd’hui nécessaire de combattre certaines idées reçues sur les MECS et de mettre en lumière ces outils d’inclusion des parents dans la prise en charge éducative.
Depuis 2014, l’Association française des victimes du terrorisme propose des séjours thérapeutiques à l’attention de victimes – adolescents et adultes –, ayant été impactées par un acte de terrorisme et ayant développé un syndrome psychotraumatique. Mais les attentats de Nice, le 14 juillet 2016, ont conduit à étendre ce dispositif pour des enfants âgés de six à douze ans. Présentation du Projet Mimosa.
Le contexte singulier de l’hospitalisation de l’enfant vulnérable incite à imaginer un dispositif de soutien psychologique original destiné à ses proches et proposé sur leur lieu d’hébergement. Ce cadre nouveau appelle à repenser la pratique du psychologue, là où il exerce, à distance du service d’hospitalisation. L’article évoque la singularité du cadre et les effets de l’investissement de cet espace de parole sur l’élaboration de l’expérience pour ces parents d’enfants hospitalisés.
Les mutations sociohistoriques ont profondément transformé les cadres normatifs dans la société hypermoderne, favorisant le sentiment d’insécurité et de frustration, avec, en contrepartie, l’hyperinvestissement de l’enfant et l’idéalisation de son devenir. À travers l’itinéraire fictif d’un de ces enfants « exceptionnels », ce sont ces représentations contemporaines de l’enfant qui nous sont ici données à voir.
La place accordée à l’enfant dans la famille et dans la société a considérablement évolué, laissant émerger une représentation idéalisée de l’enfant, qui n’est pas sans répercussions sur les pratiques éducatives et le positionnement des acteurs de santé. Décryptage de ce mythe moderne de l’enfance et de ce qu’il vient révéler de notre rapport à l’enfant.
Suivre pas à pas la passation des épreuves du WISC-V de Kévin et Sonia, deux enfants pour qui une demande de bilan psychologique a été faite, permet de mieux cerner la nouvelle version de l’Échelle d’intelligence pour enfants de Wechsler. Véritable support à la démarche clinique et prospective du psychologue, il témoigne ici de ses apports pour une compréhension plus fine du fonctionnement global de l’enfant, tant au niveau cognitif qu’affectif.
Longtemps sacralisé comme espace d'épanouissement personnel, le milieu scolaire n'est désormais plus aussi idéalisé : la volonté de proposer une « école pour tous », s'est heurtée à la réalité de prendre en charge des élèves aux histoires individuelles multiples et ayant un rapport au savoir, aux apprentissages, à l'autorité et à la vie en collectivité, très variables. Ouverte sur le monde, perméable aux enjeux sociétaux, l'institution scolaire n'est plus préservée des tourments qui traversent notre époque. Au-delà de ses missions pédagogiques de transmission des savoirs, elle se doit également de veiller à permettre aux élèves, petits et grands, d'évoluer au mieux dans leur parcours scolaire. Sur le terrain des établissements cette évolution n'est pas si simple à mettre en place car si la notion de RPS (risque psycho-social) est désormais bien ancrée dans les logiques du monde professionnel, cela est loin d'être le cas en milieu scolaire.
La séparation et le divorce sont des moments de rupture très déstabilisants et difficiles à gérer pour les parents comme pour les enfants. C'est à ces moments de rupture et de crise que peuvent se révéler des difficultés psychiques aussi bien chez les enfants que chez les parents. Quand la séparation devient une guerre, l'enfant se retrouve exposé à un subtil chantage psychologique d'un parent, parfois des deux. S'appuyant sur l'analyse du parcours affectif, psychologique et judiciaire d'affaires réelles, cet ouvrage montre comment des situations familiales apparemment ordinaires peuvent parfois, faute de diagnostic précoce, prendre des développements dramatiques. Il s'appuie sur les témoignages des parents et des enfants victimes de ces guerres familiales pour parcourir les différentes étapes de la chaîne judiciaire, en croisant les regards des différents acteurs : magistrats, experts, psychiatres, psychologues, juristes et avocats. Il présente les limites des différentes formes d'interventions dans le contexte judiciaire actuel et s'appuie sur des expériences mises en place dans des pays voisins pour avancer des modèles de prises en charge multidisciplinaires. Ce livre s'adresse avant tout au grand public car quiconque envisage une séparation se pose anxieusement la question des enfants et de la préservation du lien avec eux. Il s'adresse également aux acteurs concernés par ces séparations parentales conflictuelles. L'objectif de cet ouvrage est d'apporter des éléments de compréhension des phénomènes en jeu lors des séparations parentales conflictuelles, ainsi que des pistes de solutions pour la protection des enfants et le respect de leurs droits.
Confronté à la rupture de ses parents, l’enfant se retrouve souvent prisonnier d’un conflit de loyauté déstructurant. Dans le cadre d’expertises
psychologiques, ces familles révèlent des dysfonctionnements relativement communs. Mais ces dernières semblent avoir construit, de manière déficitaire ou excessive, des défenses peu adaptées pour lutter contre les angoisses, notamment celles liées à la séparation.