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L'enfant a longtemps été réduit au silence, sous couvert de la protection dont il fait l'objet. Le développement de la psychologie de l'enfant a eu pour incidence une évolution du droit, notamment par la Convention Internationale des Droits de l'Enfant qui lui confère un statut. Mais si l'enfant a « le droit » d'exprimer ses besoins, sa parole peut-elle faire loi ? Dans quel cadre peut-il exprimer ses besoins ? Comment éviter l'influence de l'un des parents, comment permettre à l'enfant de sortir de cette position d'enjeu? Comment démêler ce qui est de sa « demande » de ce qui est de « son intérêt » ? Ces questions se posent aux professionnels de l'accompagnement familial et social et demeurent souvent sans réponses.
Avec R. Salbreux, S. Salmona, J. Puig, J. Rousselet, B. Céleste, S. Ébersold, G. Billotte, P. Ourghanlian, F. Colomb, M.-A. Mattera, N. Moreau, I. Gadisseux-Franck, N. Balestrat, S. Cluzel, M.-C. Philbert, C. Herrou, M. Langlois.
Avec M. Gilloots, A.-S. Pelloux, É. Azria, Y. Gansel, R. Petrouchine, D. Sounack, M. Boulet, D. Gabbay, R. Radjack, S. Hieron, L. Woestelandt, M. R. Moro, O. Douville, D. Aupetit, M. Sanchez, C. Rinaldis.
Parler en bégayant est une souffrance telle que le terme « handicap » est souvent revendiqué. Pourtant, les sujets concernés se refusent trop souvent d’investir le soin, comme si l’espoir d’une guérison était vain. Un paradoxe illustré par un cas clinique.
Les changements survenus au cours des cinquante dernières années dans l’organisation familiale et les conditions de procréation et d’éducation des enfants entraînent, dans les jeunes générations, des modifications cliniques qui questionnent les repères traditionnels de la psychanalyse. L’anthropologie, grâce au regard qu’elle fournit sur la façon dont on « fait » et élève les enfants dans d’autres cultures, peut ouvrir et stimuler la réflexion.
Si, en France, le psychologue de l’Éducation nationale est reconnu comme un acteur du système éducatif à part entière et dont le statut vient juste d’être reconnu, au Gabon, la situation est tout autre. Pourtant confrontés à de nombreux cas d’élèves en grande difficulté d’apprentissage dans les écoles primaires, les enseignants se retrouvent seuls face au manque criant de professionnels formés à repérer à temps ces difficultés et à les prendre en charge. L’étude présentée ici témoigne de l’impérieuse nécessité de former et de créer des postes de psychologues scolaires dans toutes les écoles gabonaises.
Accueillir des réfugiés syriens signifie aussi accueillir la souffrance psychologique de ces femmes et de ces hommes qui ont été confrontés à des événements traumatiques extrêmes, mais aussi celle des enfants, non moins exposés, et dont on sait que l’état de stress post-traumatique (espt) peut
les affecter de manière durable. Une étude réalisée auprès de sujets âgés de huit à seize ans provenant de la région d’Al-Qalamoun, en Syrie, et réfugiés au Liban, nous fournit ici quelques éléments qu’il nous faut considérer dans la prise en charge de ces enfants qui arrivent en France.
Comme nous l’enseigne l’anthropologie, l’être mère se situe entre nature et culture, entre donner la vie et éveiller à la vie, entre procréation et éducation. La contraception, les PMA, l’émancipation des femmes, leur accès aux études, au travail salarié, à l’engagement dans la vie sociale, ont donné une autre figure à l’accomplissement de la féminité. Maternités adolescentes, adoption, homoparentalité ont-ils modifié la représentation que l’on se fait d’une « vraie » mère ?Dans ces conditions, qu’est-ce qu’être mère aujourd’hui ?
Avec les contributions de :
F. Petitot, C. Neirinck, M. Patron Chalubert, M. Baraband, X. Gassman, V. Sidoit, J. Morel Cinq-Mars, A.-E. Houël, H. Popper-Gurassa, J.-J. Daban et S. Lesourd, M. Vitoria Bittencourt, A. Boissel, E. Grange-Ségéral, M.-D. Wilpert, B. Dubourg, M.-H. Inglin-Routisseau.