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La créativité se définit comme la capacité à réaliser une production à la fois nouvelle et adaptée au contexte dans lequel elle se manifeste. Les productions créatives sont observées dans tous les champs d'activités artistique, scientifique, technique, social... ainsi que dans les activités de la vie quotidienne.
La créativité est de plus en plus reconnue comme une capacité essentielle. Elle favorise la réussite personnelle, la compétitivité économique par l'innovation et le développement sociétal.
L'intention des auteurs est de présenter la créativité, les facteurs qui l'influencent et les liens qui peuvent être établis entre créativité et école. Dans cet ouvrage, ils abordent l'importance de l'évaluation du potentiel créatif, en particulier dans le milieu scolaire. Ils examinent les outils qui permettent cette évaluation et détaillent différentes pistes pour développer au mieux la créativité des enfants à l'école ainsi que dans le milieu familial.
Plusieurs facteurs interagissent dans l'expression du potentiel créatif de chaque individu. Certains
de ces facteurs sont cognitifs (capacités intellectuelles, connaissance), d'autres conatifs (traits de personnalité, motivation), d'autres encore sont environnementaux (appui de l'environnement familial, scolaire ou professionnel). Tous ces facteurs varient d'une personne à l'autre et entraînent une expression plus ou moins grande du potentiel créatif de chacun d'entre nous.
Cet ouvrage apporte un cadre et des informations nouvelles. Il s'adresse à des enseignants,
des formateurs, des praticiens et des chercheurs.
Les différentes expérimentations menées en faveur d’une structuration de la profession démontrent des avancées sociales. Mais, en plus, elles permettent de questionner les fondamentaux du métier et, de fait, de replacer le soin psychique au cœur de l’exercice du psychologue, quel que soit son milieu d’intervention.
L’un des cas de figure classiques en mathématiques est l’assertion : si A, alors non B. Si on a A, alors on ne peut avoir B, donc on n’a pas B, et on n’a pas autre chose non plus : A = A. L’inversion, étudiée notamment par Jean Piaget, convient aussi : si B, alors non A. C’est exclusif. Cette logique implacable, qui paraît simple et univoque, se traduit en fait de multiples façons et s’applique à de nombreux raisonnements dans la vie sociale.
Avec l’avènement de la médecine moderne, la psyché semble devenue un organe comme un autre et la dimension relationnelle patient-médecin est parfois quelque peu délaissée. Pour autant, on observe dans certains services de médecine une ouverture possible pour l’orientation analytique bien plus qu’en psychiatrie, les somaticiens faisant eux-mêmes le constat que l’espace subjectif ne cesse de faire retour dans leur pratique quotidienne. Une question d’idéologie ? de formation ? Discussion.
On n’en sort pas. Où que l’on se tourne, on retombe sur de l’évaluation. Dès avant la naissance, les bébés sont suivis et mesurés, et leurs chances de développement évaluées. L’école, de son côté, de la maternelle au doctorat et aux concours, a développé un système d’évaluation à tous les étages. Et les entreprises et les administrations, pour mesurer les objectifs et gérer des projets, s’y sont mises et ont intégré la culture de l’évaluation comparative, pour, dit-on, motiver les personnels et les services, sélectionner les meilleurs et augmenter l’efficacité et les gains.
L’évaluation tend à s’imposer au sein des institutions comme partout… Cet essor s’accompagne du mythe de la performance, impliquant la recherche du gain de temps maximal, et cette logique s’abat sur ce qui préserve pourtant la dimension humaine de tout accompagnement : le temps de la clinique. Il convient de resituer ces démarches dans une dynamique éthique et de redonner toute sa valeur à la pensée, afin que les outils d’évaluation aient une chance de trouver la voie pour être « suffisamment bons ».
Le rapport d’information fait au nom de la commission des Affaires sociales, relatif à la prise en charge psychiatrique des personnes atteintes de troubles mentaux, a été présenté au Sénat, le 19 décembre dernier (1), par Alain Milon (2). Il s’agit d’une première étape dans la préparation des lois de santé publique et d’organisation des soins. Le but en est également de renforcer « la diffusion des meilleures pratiques (3) » et, plus particulièrement, la prise en charge psychiatrique, dans un premier temps, des personnes atteintes de troubles mentaux, puis de celles souffrant de troubles du comportement, du développement…
Désormais, des évaluations externes sont réalisées par des organismes extérieurs aux institutions sociales et médico-sociales dans le but avancé de les aider à établir leur organisation. Celles-ci reposent sur des « Recommandations de bonnes pratiques professionnelles » énoncées par l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm). Jean-Yves Broudic analyse ici deux de ces recommandations et s’interroge sur le parti pris accordé au comportementalisme au détriment de la psychologie clinique et de la psychanalyse.
Un tri s’opère dans les savoirs au profit de ceux qui privilégient techniques, informations, compétences, et au détriment de ceux qui permettent de s’interroger sur le sens de l’existence et de la vie commune. Cette mutation du savoir s’accompagne d’un changement de civilisation qui invite chacun à se penser comme une machine sans symptôme : dès lors, l’évaluation devient un outil de formatage et d’adaptation de l’humain aux exigences du néolibéralisme.