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Depuis février 2014, le service de pédopsychiatrie d’un établissement public hospitalier du Sud de la France expérimente la mise en place d’un dispositif de primo‑consultations avec des psychologues. Présentation de cette expérience intéressante et innovante en CMP et de ses premiers résultats.
La pratique de l’Évaluation thérapeutique s’appuie sur un protocole très précis. Une série de sept étapes va permettre au patient, dans une démarche collaborative, de pouvoir envisager la réalisation d’un changement bénéfique et rapide. Présentation et décryptage méthodologiques.
Si chacune des étapes qui constitue l’Évaluation thérapeutique a son importance, il en est une qui est assez atypique, consistant en la rédaction d’une lettre adressée directement au patient. Envoyée à l’issue de la séance de résumé / discussion, elle est un véritable temps fort, livrant toutes les informations qui ont émané des séances précédentes, les analyses du psychologue et les réponses qui se profilent aux questions de départ. Une présentation détaillée et illustrée de cette technique de restitution.
Serge, jeune homme de 19 ans, est massivement en échec scolaire et souffre, sur le plan relationnel, d’une phobie sociale invalidante. Le dispositif de l’Évaluation thérapeutique a permis qu’une psychothérapie puisse se mettre en place et se dérouler de manière suivie. Si l’évolution de Serge semble avoir
été satisfaisante, elle a néanmoins mis en débat la notion même de réussite de la psychothérapie.
Si l’Évaluation thérapeutique se présente comme un paradigme d’évaluation relativement récent, comment cette méthode est-elle née ? Qu’est-ce qui la différencie réellement de l’évaluation psychologique classique ? Quels sont les fondements théoriques qui la soutiennent ? Présentation de cette approche
par l’un de ses pères fondateurs.
L’évaluation psychologique a longtemps été envisagée seulement dans ses aspects contributifs au diagnostic des troubles psychopathologiques ou à l’organisation
de la prise en charge qui en découle. L’Évaluation thérapeutique (ET), termes introduits par Stephen E. Finn en 1997, se réfère à une technique clinique qui considère l’examen psychologique et la restitution des résultats au patient comme une forme d’intervention thérapeutique brève.
La question de la névrose se pose encore aujourd'hui, en dépit des apparences : en effet, masqué le plus souvent par les troubles plus actuels, ou escamoté par la disparition du terme de névrose dans le DSM, le fonctionnement névrotique n'en continue pas moins à exister. Dans ce domaine, les troubles du registre obsessionnel, chez l'enfant et l'adolescent, posent avec une acuité particulière la question du diagnostic différentiel - étroitement associée à celle du pronostic.
Quels fonctionnements psychiques, quelles organisations psychopathologiques trouve-t-on derrière les manifestations du registre obsessionnel, aujourd'hui décrites en termes de TOC ? Quel devenir pour ces enfants et ces adolescents ?
Le bilan psychologique, entendu dans toute sa complexité, grâce à la subtilité avec laquelle il appréhende
les différentes facettes de la personnalité, offre un apport précieux pour la compréhension de ces troubles
et une aide au diagnostic et aux propositions de prise en charge. Cet ouvrage, articulant théorie psychanalytique
et clinique du bilan, en offre une illustration éclairante.
Les fonctions du psychologue militaire dans le Service de santé des armées évoluent : outre l’examen psychologique des candidats à l’engagement et des militaires à des fins de diagnostic psychopathologique, des missions nouvelles lui incombent. Il met son expertise et sa connaissance de l’armée au service de la prévention et du dépistage précoce des troubles liés au syndrome de stress post-traumatique en mission extérieure. Le positionnement du psychologue clinicien, son autonomie technique et l’absence de pouvoir décisionnel contribuent à l’impartialité et à la reconnaissance de son avis.
L’objectif de ce colloque qui portait sur un thème majeur en psychologie, « le dit et le non-dit », était de faire « plancher » des cliniciens sur la question de la restitution des données aux patients et aux tiers pour conférer à l’évaluation projective un statut de véritable acte thérapeutique (avec le patient) et pédagogique (avec les équipes).
Cette fin d’année s’est teintée de noir. Un certain nombre de personnalités illustres du monde de la psychologie et de la psychiatrie nous ont en effet quittés ces derniers mois.