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L’expérience d’une situation perçue comme menaçant la vie du sujet peut altérer son sens de soi et son expérience corporelle. Aussi l’auteur souligne-t‑elle, en se fondant sur le concept de fenêtre de tolérance et ses implications dans la thérapie du trauma, l’importance d’intervenir au niveau somatique pour accroître la zone de contrôle interne et de sécurité au sein de l’expérience du patient. Elle préconise également une approche phénoménologique afin de décrire et d’appréhender concrètement cette expérience. Un dialogue thérapeutique vient illustrer le propos.
Structurée au niveau international depuis de nombreuses années, c’est véritablement depuis les années 2000 que la gestalt-thérapie s’est investie dans la recherche. C’est à travers la présentation d’une étude comparative sur le trauma, d’un projet international portant sur des cas singuliers pour étudier les processus de changement et l’efficacité des traitements thérapeutiques ou encore d’un outil de mesure de la dépression chez l’enfant que les auteurs témoignent des apports et de l’intérêt de la perspective gestaltiste pour la recherche en psychothérapie.
Sous l’impulsion de Frederick S. Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, c’est en 1951 que les contours de la gestalt-thérapie commencent à se dessiner, présentant un tournant dans la théorie et la pratique de la psychothérapie. Ouvrant à un paradigme novateur – le contact –, elle implique un changement de méthode thérapeutique, basée alors sur la description du perçu et du ressenti de et dans l’expérience, ainsi qu’une transformation du rapport du thérapeute à son patient. Les auteurs proposent ici un survol des fondamentaux théoriques qui la caractérisent.
Comment l’humain se construit-il son système de représentation ? Qu’est-ce qui fait qu’il va agir de façon raisonnable ou déraisonnable ? C’est en examinant comment notre cerveau construit la réalité que la science a pu apporter un éclairage nouveau sur le comportement déraisonnable. S’appuyant sur des travaux sur la perception, la personnalité ou la neuropsychologie, Yves St-Arnaud met en avant une modélisation qui permettrait de mieux comprendre la polarisation sociale actuelle : d’un côté, la recherche de vérité, de l’autre, la montée d’une postvérité.