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Quand le projet d’enfant advient, comment les avancées des techniques médicales et de la génétique se mêlent, se répondent et s’entrechoquent aux attentes des parents ? Aujourd’hui, le champ de la médecine prénatale s’est transformé induisant une nouvelle place aux parents en devenir, en particulier lorsqu’ils sont confrontés au doute. Quelques situations cliniques présentées ici étayeront le rôle du psychologue s’exerçant comme un tiers réflexif.
Il est question ici de la manière dont la fratrie vit l’intrusion de la maladie génétique d’un de ses membres et du handicap qui peut en découler. Ce tiers non invité, support de changement, de représentations et de fantasmes, peut amener à construire ou à mettre à mal la fratrie. Les propos prennent ici en compte les spécificités liées à la composante génétique de la maladie, soulevant alors de nombreuses interrogations sur les liens fraternels et leur devenir.
Face aux multiples symptômes présentés par Camila – retrait relationnel, torticolis congénital, retard de croissance, troubles alimentaires majeurs, troubles moteurs… –, un suivi transdisciplinaire est très vite mis en place, avant qu’un diagnostic de syndrome de Cornélia de Lange finisse par être posé aux quatre ans et demi de l’enfant. C’est ce suivi qui nous est ici présenté, et qui nous invite à une réflexion sur la possibilité de modifier, grâce à des prises en charge appropriées très précoces, les manifestations attendues du syndrome génétique… et d’éviter ainsi un autisme syndromique…
La maladie génétique convoque nécessairement le lien aux parents, à la famille, à l’hérédité dans les répercussions inévitables sur l’ensemble du système familial. L’approche systémique, et notamment l’utilisation du génogramme, en tant qu’espace intermédiaire entre la famille et le thérapeute, permettront de resituer le sujet au cœur des relations intergénérationnelles qui l’ont construit tout en lui laissant la possibilité de se saisir de sa propre histoire. Focus sur l’accompagnement thérapeutique qui peut être proposé dans cette orientation au sein des services de génétique médicale.
L’interaction entre les facteurs sociaux et les facteurs génétiques est dans bien des cas démontrée. Des études sont d’ailleurs menées pour savoir si la réponse d’un individu à un facteur social donné est liée ou non à son génotype. La question se pose quant au rôle que pourrait tenir la psychanalyse dans la pleine compréhension de l’être humain si elle consentait à intégrer le mode usuel de l’évaluation scientifique suivi par les neurosciences.
Depuis l’émergence de la psychopathologie cognitive et de la neuropsychologie, disciplines particulièrement repérables en raison de leur visibilité « décomplexée » dans le champ de la clinique, notamment celle de l’enfant, les confrontations se multiplient dans le microcosme « psy ». Vouloir identifier directement la cause de la désorganisation ou de la dysfonction psychologique, comme le prétend la plupart des interlocuteurs, c’est déjà indiquer la conduite thérapeutique à tenir.