Contenu du dossier
- l'introduction du dossier
- la bibliographie du dossier
Résumé
Depuis l’émergence de la psychopathologie cognitive et de la neuropsychologie, disciplines particulièrement repérables en raison de leur visibilité « décomplexée » dans le champ de la clinique, notamment celle de l’enfant, les confrontations se multiplient dans le microcosme « psy ». Vouloir identifier directement la cause de la désorganisation ou de la dysfonction psychologique, comme le prétend la plupart des interlocuteurs, c’est déjà indiquer la conduite thérapeutique à tenir.
Mots Clés
Introduction du dossier
Évolution des modèles en psychologie clinique et cognitive de l’enfant
Depuis l’émergence de la psychopathologie cognitive et de la neuropsychologie, disciplines particulièrement repérables en raison de leur visibilité « décomplexée » dans le champ de la clinique, notamment celle de l’enfant, les confrontations se multiplient dans le microcosme « psy ». Vouloir identifier directement la cause de la désorganisation ou de la dysfonction psychologique, comme le prétend la plupart des interlocuteurs, c’est déjà indiquer la conduite thérapeutique à tenir.
Chacun d’entre nous se sent de ce fait, et à juste titre, concerné. Nous nous en sommes rendu compte, à maintes reprises, en préparant le Colloque en psychologie et psychopathologie de l’enfant (*) avec le partenariat du Journal des psychologues. Les sujets retenus pour les tables rondes, en particulier, semblent très sensibles.
Que la priorité soit donnée à l’intrapsychique ou à un dysfonctionnement cérébral, que le niveau de causalité invoqué soit émotionnel
ou bio-cérébral, que le déterminisme soit affectivo-relationnel ou neurocognitif, nous avons affaire à deux modèles qui ont chacun leurs fondements scientifiques, leur système propre et leur démarche méthodologique.
Certains, après avoir choisi les « bonnes références », sont sûrs d’être en mesure de tout dire de la vie psychique. D’autres sont plutôt enclins à croire que chacun de ces modèles n’exprime qu’une part de la réalité d’objets aussi complexes que la pensée humaine, sa genèse
et ses avatars... Concrètement, les tentatives
de rapprochement se heurtent à des obstacles multiples et la distance qui sépare ces deux grands pôles est, pour l’instant, encore considérable.
À l’initiative de la rédaction du Journal des psychologues, nous avons voulu faire bénéficier les lecteurs des rencontres et surprises qui ont été les nôtres dans la mise au point de la table ronde dont le thème est « Neurosciences et psychanalyse : confrontations en psychopathologie de l’enfant » et qui aura lieu durant le colloque. Le lecteur trouvera donc dans le dossier présenté des contributions variées.
Ainsi, Gérard Pommier qui, en guise d’ouverture, n’hésite pas à provoquer quelque peu son interlocuteur, lequel ne rit certes pas s’il tente de se chatouiller lui-même : c’est une façon plaisante de nous faire appréhender les dimensions sociales de la psyché.
Franck Ramus, à partir de l’approche biologique du développement cognitif, et Monique Plaza avec Sylvie Raynaud, se centrant sur la dyslexie et son traitement, ont pour leur part préféré aborder directement le thème retenu pour la table ronde. Avec rigueur et vigueur, ils expriment leurs conceptions des liens éventuels que l’on pourrait tracer entre vie psychique et neurosciences.
Florence Guignard s’inscrit dans un univers quelque peu différent ou parallèle. La question psychanalytique du virtuel et des remaniements qu’il entraîne est pour elle une énigme à laquelle elle nous invite à réfléchir.
Au total donc, de même que les Romains recherchaient mens sane in corpore sano, ce dossier voudrait accompagner tous les collègues souhaitant garder un esprit curieux dans un univers lui aussi curieux, déconcertant, mais dont on ne saurait s’abstraire.
Note
* Cf. rubrique Agenda dans ce même numéro, page 18, et l’annonce publicitaire de la 4e de couverture.
Les articles du dossier
On ne peut pas se chatouiller tout seul
Les neurosciences montrent que, sans le langage et sa prosodie, l’être humain dépérit. Pour l’expliquer, l’auteur invoque l’attrition, ce phénomène qui conditionne l’épanouissement du cerveau en fonction du développement des neurones. Pourtant, ce même phénomène illustre aussi que le corps psychique instruit l’organisme, que toute analyse sérieuse du comportement humain ne peut dénier l’apport essentiel de la psychanalyse. (Lire la suite)
Influences génétiques et psychosociales sur le développement cognitif
L’interaction entre les facteurs sociaux et les facteurs génétiques est dans bien des cas démontrée. Des études sont d’ailleurs menées pour savoir si la réponse d’un individu à un facteur social donné est liée ou non à son génotype. La question se pose quant au rôle que pourrait tenir la psychanalyse dans la pleine compréhension de l’être humain si elle consentait à intégrer le mode usuel de l’évaluation scientifique suivi par les neurosciences. (Lire la suite)
Dyslexie et traitement plurimodal : de l’autre côté du miroir
Les enfants entrant au collège sans maîtriser la lecture dépassent les 20 %. Pourtant, la dyslexie est de plus en plus appréhendée comme une altération d’ordre génétique, alors que le trouble dont il est question porte avant tout sur un apprentissage culturel. Les profils des enfants dyslexiques sont extrêmement variés et révèlent l’impact de l’environnement, ce qui montre que le phénomène de la dyslexie est très complexe, et contredit la théorie selon laquelle il s’agit d’un désordre unitaire. (Lire la suite)
Le psychanalyste et l’enfant dans la société occidentale d’aujourd’hui
Dans quelle mesure l’évolution de la société actuelle, du fait de ses nouvelles composantes telles que la mondialisation, le développement exponentiel du virtuel, infléchit-elle les fondements de la psychanalyse qui avaient été établis en des temps où le système des valeurs était tout autre ? Des changements notables dans le domaine, par exemple, de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent, incitent à réexaminer certains concepts. (Lire la suite)
Bibliographie du dossier
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