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Les hystériques ont permis à Freud d’entendre ce qui, jusqu’alors, tombait sous le regard et sous le sens commun : un corps possédé, malade, mal-baisé, en représentation…
L’avancée lacanienne consistera à poser l’hystérie comme discours dans un rapport au Maître à la fois contesté et idéalisé, ouvrant par là même la possibilité d’un au-delà de l’hystérie. Il est remarquable que, contemporaines des hystériques de Freud, des femmes, Colette par exemple, en explorent déjà les voies anticipant les transformations actuelles dans le rapport au sexuel.
Les discours sociaux assignent chacun à des places marquées par la différence des sexes, places au demeurant mouvantes aujourd’hui. Qu’en est-il dans notre culture contemporaine avec la déconstruction de la figure du père ? L’anthropologie et la psychanalyse sont en légitimité, dans leur rapport avec le politique, loin des stéréotypes, pour interroger la redistribution contemporaine des liens sociaux.
Le transgénérationnel est une notion très répandue aujourd’hui, à la croisée de plusieurs théories.
Ce concept lié à la transmission, l’intergénérationnel, l’héritage et le secret interroge la théorie mais aussi la pratique, là où la question de la génération est au centre de la clinique. Au-delà de l’empreinte familiale, l’effacement et la reconstruction de sa propre histoire signe la trace de la vérité du sujet.
La peinture est un objet d’étude inépuisable pour la psychanalyse : les correspondances entre le travail du rêve et le travail de la toile sont en effet nombreuses, les deux processus se rejoignant dans un « continuum hallucinatoire ». Dans son dernier ouvrage, La Pulsion de peindre. La toile et son inconscient, le psychanalyste Jean Nadal examine ces liens, tout en se référant aux écrits des peintres eux-mêmes, comme Léonard de Vinci, qui avait déjà identifié les similitudes dans le fonctionnement des imaginaires artistique et psychique.
Le recours aux outils numériques devient incontournable dans la société actuelle. Le milieu de la santé en ressent particulièrement les mutations qu’ils induisent, touchant directement le système de santé, les dispositifs de soins, mais aussi les relations entre les différentes catégories professionnelles, entre le malade et le médecin. Des constats qu’analysent Danièle Brun et Jean-Claude Sardas et qui seront développés lors du Colloque « La santé : quoi de neuf ? »
Le déferlement des mouvements féministes agite l’opinion publique. Cet appel à la reconnaissance de la femme peut invoquer la réalité de la place et du rôle dévolus aux femmes dans l’histoire de la psychanalyse. Si, jadis, la « science de Freud » s’est montrée quelque peu discrète sur la richesse des travaux de psychanalystes femmes, comment peut-elle aujourd’hui participer à penser la cause des femmes ?
Depuis une vingtaine d’années, un nouveau type de féminisme est apparu, caractérisé par l’appropriation du sexuel par les femmes. Le dernier ouvrage d’Anne Juranville, La Psychanalyse à l’épreuve de l’art. Le féminin, le procès de la création, se penche, du point de vue de la psychanalyse, sur les manifestations de ce nouveau féminisme dans le domaine artistique. Entretien.
Bien avant la théorie freudienne de l’interprétation des rêves, les humains ont cherché à comprendre ce que racontaient leurs songes. Le sociologue Bernard Lahire est allé explorer en amont de ce mystère : il s’est interrogé sur la manière dont les rêves sont fabriqués, dans ce tissage singulier entre vie sociale, vie psychique et personnalité. C’est sur cette réflexion, exposée dans son dernier livre, L’Interprétation sociologique des rêves, que nous l’avons interrogé.
Le malentendu occupe une place déterminante dans les rencontres comme dans les non-rencontres, dans les relations entre parents comme entre parent et enfant. Avec la psychanalyse du lien pour assise théorique, il s’agit ici d’étudier le malentendu dans l’émergence et le maintien des relations. Si celui-ci est au cœur de la rencontre, la communication et la relation doivent se nourrir à la fois de ce qui est véritablement entendu et de l’illusion de comprendre l’autre.
Le débat entre la psychanalyse et les neurosciences demeure difficile et même parfois douloureux. Il s’agit de mettre au travail les problèmes épistémologiques et méthodologiques de la psychiatrie d’aujourd’hui au regard de l’avancée des neurosciences et de la recherche psychanalytique. Mais aussi de montrer en quoi la complexité de la clinique contemporaine nécessite de se situer à l’interface de ces disciplines. Sans doute des pistes de réflexion à creuser : Bernard Golse, Olivier Putois et Alain Vanier en font ici la démonstration.