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Si la psychologie communautaire, sur le modèle de la santé mentale communautaire, fait l’objet d’un vif intérêt au niveau international, la discipline apparue dans les années 1960 reste encore bien méconnue en France. Pour autant, elle permet de penser différemment l’intervention psychologique en se dégageant des modèles psychopathologiques. Quelques services fonctionnent déjà qui demandent à être développés. Aux psychologues de s’engager plus avant en politique de santé publique et de participer au mouvement de la santé mentale communautaire.
Depuis l’émergence de la psychopathologie cognitive et de la neuropsychologie, disciplines particulièrement repérables en raison de leur visibilité « décomplexée » dans le champ de la clinique, notamment celle de l’enfant, les confrontations se multiplient dans le microcosme « psy ». Vouloir identifier directement la cause de la désorganisation ou de la dysfonction psychologique, comme le prétend la plupart des interlocuteurs, c’est déjà indiquer la conduite thérapeutique à tenir.
La psychanalyse est méconnue et, de nos jours, plutôt calomniée. Pour rectifier cela, l'auteur en propose une histoire claire et sans parti pris. Dans les têtes de chapitre, on trouvera un récit rapide des évolutions de la psychanalyse se terminant par sa situation actuelle au sein des diverses psychothérapies. Le corps du texte, plus érudit, expose le cheminement des idées psychanalytiques, en les replaçant dans le contexte scientifique et philosophique de chaque époque. L'exposé chronologique sert de trame pour démontrer les enchaînements conceptuels qui se sont produits sous l'effet des contraintes pratiques et théoriques. Au cours de l'histoire, les effets des facteurs sociaux et idéologiques sur la psychanalyse apparaissent nettement. Ils agissent le plus souvent négativement en la détournant de sa vocation qui est la connaissance et le traitement du psychisme humain. Après plus d'un siècle de vie, le bilan est mitigé, au point que l'on peut se demander si la psychanalyse continuera au XXIe siècle à être la discipline à la fois humaniste et scientifique espérée par Freud. Ce livre complète le Manuel de psychopathologie psychanalytique, paru dans la même collection, en lui donnant une perspective historique et critique.
A l'heure où les familles de notre pays semblent traversées par un certain désordre et un certain désarroi ; à l'heure où une partie de la jeunesse de nos banlieues semble se trouver agitée d'un certain feu ; à l'heure où le gouvernement français rêve de " dépister la prédélinquance " dès l'arrivée en crèche de nos enfants ; à quelques heures de l'instauration d'une " psychothérapie d'Etat " par un pouvoir politique décidant désormais de ce qui est scientifiquement valable et de ce qui ne l'est pas, il semble urgent de réinterroger les enjeux de la psychanalyse avec les enfants et les adolescents. Concrètement, qu'est-ce qu'une psychanalyse avec un enfant ? Quel est son but ? Comment organiser les entretiens lorsqu'on doit travailler à la fois avec des parents et un enfant ? De l'enfant à l'adulte s'agit-il de la même cure analytique ? Existe-t-il un âge limite pour entrer en analyse ? Faut-il dire la " vérité " aux enfants ? Le père doit-il obligatoirement venir en consultation ? Un analyste peut-il donner un conseil ? Nombreuses sont les questions sur la pratique psychanalytique que peuvent se poser les parents en difficulté avec leur enfant ou les professionnels qui les accompagnent. Elles sont ici abordées avec rigueur, souci de clarté et authenticité. Loin des recettes toutes faites et des solutions clef en main, ce dialogue entre un psychanalyste expérimenté et un psychiatre, psychanalyste plus jeune dans le métier, est en permanence vectorisé par la place de l'inconscient, et donc par l'équivoque dont est porteuse la parole des enfants autant que celle des adultes.
L’auteur explicite le postulat qu’il n’y a pas de psychothérapie autre que psychanalytique dans le travail avec les enfants. Pour cela, il s’appuie sur le travail de Françoise Dolto qui met en avant que, pour l’enfant tout petit, c’est le registre du symbolique qui est d’abord, incarné par l’Autre maternel, et sur celui de Jacques Lacan qui introduit la « lalangue » comme première empreinte de l’être parlant.
Cent cinquante ans après la naissance de Freud, la pensée de l’inventeur de la psychanalyse reste toujours aussi vivace, en témoignent les attaques périodiques dont elle fait l’objet. Pour autant, il est opportun de rappeler que les thèses de Freud, leur évolution, furent l’objet d’un combat de toute une vie.
Voici le cinquième volet de cette chronologie : de 1924 à 1929.
Cent cinquante ans après la naissance de Freud, la pensée de l’inventeur de la psychanalyse reste toujours aussi vivace, en témoignent les attaques périodiques dont elle fait l’objet.
Pour autant, il est opportun de rappeler que les thèses de Freud, leur évolution, furent l’objet d’un combat de toute une vie.
Voici, comme convenu, le deuxième volet de cette chronologie : de 1910 à 1912
Freud a progressivement perdu de vue le «corps de chair» sur lequel il s'étayait au départ. Ne serait-ce pas paradoxalement parce qu'il privilégiait l'espace et la représentation au détriment du temps et de l'irreprésentable ? Que, loin d'accepter la vie pulsionnelle, il voulait la soumettre tout entière à la «dictature de la raison», comme il l'a écrit à différentes reprises ?... En cela, il n'aura fait que suivre la pente de la culture occidentale. L'Occident, dont les produits par excellence sont la science et les technologies, n'a jamais pu accepter le dépassement de la maîtrise. Nous en voyons les effets néfastes aujourd'hui, particulièrement dans les domaines des relations humaines et de nos styles de vie.
La psychanalyse serait-elle restée au milieu du gué, oscillant entre pratique hébraïque et théorie grecque ?
Ouvrage d'une grande liberté de ton, qui ne craint pas de briser les tabous qui règnent dans les milieux analytiques et de bousculer bien des «idées reçues», ce livre d'Alain Amselek, fruit d'un trajet atypique de psychanalyste, nous fait voyager entre Jérusalem et Athènes, qui toutes deux inspirent la démarche de Freud.
L'auteur partage son long cheminement qui l'a conduit à cultiver une écoute véritablement charnelle, privilégiant non pas une clinique du moi, renforçant le contrôle mental, mais une clinique du soi, de l'«éprouver-soi» comme il le nomme, permettant un «lâcher-prise» des fixations imaginaires. C'est cette clinique de l' «intime intimité», qui déloge de leur statut la représentation et la théorie, que nous déflore avec audace cet essai.
La nécessité de montrer le caractère insuffisant de la définition courante de la sublimation a incité l’auteur à proposer une autre approche du processus sublimatoire qui occupe dans la métapsychologie une place particulière qu’il convient ni de méconnaître ni de surestimer.