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Avec, entre autres, les contributions de A. Oppenheimer, A. Linhares, S. Korff-Sausse, M. Aran, S. Chaperon, S. Boehringer, V. Estellon, I. Carles, C. Desprats-Péquignot.
Parler du travail consiste souvent à évoquer les tâches contraintes de l'emploi pour satisfaire des besoins vitaux. Appréhender le travail comme désir en fait un objet mystérieux et essentiel avec lequel chacun entretient une relation intime, précieuse, nourrie des références nécessaires à la survie psychique de l'individu, du groupe, de la société. Telle est l'approche originale de cet ouvrage. Oublier que le travail est d'abord une création du Sujet aboutit à ce qu'il est souvent maltraité, négligé, uniquement considéré comme objet d'échange ordinaire. Cela transforme les paradoxes vécus dans la sphère professionnelle en destins funestes aboutissant avec une désespérante constance au stress, au burn-out, à l'épuisement au travail. Cet ouvrage permet de comprendre in fine ce qui pousse à travailler et à saisir ce qui relève de la nécessité ou du désir de travail. Il donne une vision clarifiée du fonctionnement psychique des individus dans leur relation au travail. Illustré de situations vécues, il aborde entre autres : les questions du rapport des jeunes avec le travail, de la paresse, de la procrastination, de l'addiction au travail, de l'effort, de la soumission, de l'ambition... et les thèmes actuels des risques psychosociaux ou du suicide au travail.
L’académicienne Jacqueline de Romilly, spécialiste de la civilisation et de la langue grecques, nous a quittés en décembre dernier. Toute sa vie, elle aura combattu pour renforcer la place de la culture helléniste dans l’enseignement. Une culture qui, dans notre profession, a toute sa place. Pour preuve, le vocabulaire ou les références récurrentes aux mythes et à la littérature de la péninsule. Ne citons qu’un seul exemple, celui de Sigmund Freud.
Dans un cadre analytique en cabinet mais aussi dans celui d’autres espaces de travail en institutions, l’atmosphère des séances vient parfois témoigner de souffrances particulières. Leur appréhension et leur compréhension passent-elles par l’empathie ? Où se situe la compréhension empathique dans l’appréhension esthésique d’une séance ?
Contestée ou adoptée sans condition, la psychanalyse suscite toujours la controverse. Quel est son statut actuel en psychologie ? Quelles sont les évolutions qui ont enrichi sa portée ? Quelle est sa force clinique aujourd’hui ? Et comment réagissent les psychanalystes ?
Quelques pistes de réflexion pour continuer le débat.
Le Siècle de Freud raconte une aventure intellectuelle mondiale sans précédent : la psychanalyse. Explorant l'évolution de «l'intériorité», une expérience ancrée dans les processus modernes d'industrialisation et d'urbanisation, Eli Zaretsky, professeur à la New School for Social Research of New York, apporte une interprétation du freudisme et une vision de son histoire, depuis la découverte de l'inconscient jusqu'à aujourd'hui, totalement inédites.
Dans cet ouvrage fondamental, déjà traduit dans de nombreux pays, l'auteur affirme la force d'émancipation de la pensée analytique, sans nier la validité de certaines critiques à son encontre. Si la psychanalyse a joué un rôle essentiel des années 1920 aux années 1960, dans les mouvements de libération des femmes ou les revendications des homosexuels, elle a aussi pu conforter les tendances conservatrices, alimentant les controverses dont elle était l'objet. Au point d'être perçue comme une pseudo-science dont la survie est désormais en question.
«Une contribution brillante, minutieusement documentée pour resituer l’œuvre de Freud dans son contexte culturel ; un formidable projet historique dont la psychanalyse avait cruellement besoin.»
Chaque rencontre entre deux ou plusieurs sujets prend une signification spécifique et se joue dans l'incertitude. Les espaces psychiques inconscients dans lesquels nous vivons (l'espace intrasubjectif, l'espace intersubjectif, l'espace transsubjectif ou socioculturel) ne sont pas homogènes et prennent simultanément des formes différentes. Cette conceptualisation s'éloigne de celles faisant dépendre le lien des premières relations d'objets et de la vie pulsionnelle. La psychanalyse du lien tente de comprendre où et comment se forment ces liens qui n'apparaissent pas dans les perceptions conscientes.
Cet ouvrage constitue une synthèse de la théorie psychanalytique élargie à partir de la conceptualisation du lien. Témoignant de la vitalité de la pratique psychanalytique en Argentine, les auteurs proposent ici une nouvelle métapsychologie. Ils abordent les questions théoriques, cliniques et techniques que posent les thérapies du lien dans les différents dispositifs analytiques : cure individuelle, thérapie de couple, psychothérapie familiale et analyse de groupe.
Les conduites à risque sont largement répandues dans le champ social. Après en avoir donné différents exemples, l’auteur dresse le profil psychopathologique du « riscomane » qui met sa vie en jeu pour en vérifier le sens. On retrouve au cœur de ces comportements un certain nombre d’idéologies qui nécessitent une analyse.
Dans quelle mesure l’évolution de la société actuelle, du fait de ses nouvelles composantes telles que la mondialisation, le développement exponentiel du virtuel, infléchit-elle les fondements de la psychanalyse qui avaient été établis en des temps où le système des valeurs était tout autre ? Des changements notables dans le domaine, par exemple, de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent, incitent à réexaminer certains concepts.
Les neurosciences montrent que, sans le langage et sa prosodie, l’être humain dépérit. Pour l’expliquer, l’auteur invoque l’attrition, ce phénomène qui conditionne l’épanouissement du cerveau en fonction du développement des neurones. Pourtant, ce même phénomène illustre aussi que le corps psychique instruit l’organisme, que toute analyse sérieuse du comportement humain ne peut dénier l’apport essentiel de la psychanalyse.