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Dans cet article, l’auteur s’interroge sur l’emploi généralisé de la notion d’autisme. Ce terme est utilisé selon lui quasi systématiquement au singulier, notamment dans les médias, mais aussi dans les ouvrages de référence en la matière comme dans la dernière version du DSM ou encore dans la nouvelle stratégie nationale de santé du gouvernement pour la période 2018-2022… Le mot « autisme » et son emploi semblent donc supposer une entité ou pathologie précise. Mais, pour l’auteur, la réalité est bien plus complexe, subtile et multiple.
Cet ouvrage, clair et synthétique, analyse d'abord les antécédents et conditions qui conduisent un individu à engager une action agressive. Il présente ensuite les principaux modèles explicatifs psychologiques et psychosociologiques de l'agression.
L'hypnose est un phénomène de dissociation psychique durant lequel notre attention se focalise sur une pensée, une image ou une sensation alors que les évènements extérieurs sont ignorés. Toute personne l'expérimente au quotidien, sans le savoir, lorsqu'elle regarde par exemple un journal télévisé sans en traiter les informations parce que tout à coup, elle est absorbée par des pensées intérieures. En thérapie, l'hypnose comprend un ensemble de techniques permettant d'amplifier cette phase de dissociation en invitant le patient à explorer ses pensées à un niveau psychique et corporel. Cet ouvrage fait le point sur les théories scientifiques de l'hypnose et présente une synthèse des travaux expérimentaux les plus récents dans le domaine des sciences cognitives. Il fournit une analyse des caractéristiques neurophysiologiques de l'hypnose et de sa contribution dans le traitement de la douleur, tout en illustrant sa pertinence comme instrument de recherche pour cerner les mécanismes du contrôle exécutif. En outre, il rend compte des implications de l'hypnose sur la récupération des souvenirs. Cette synthèse trace les perspectives d'une nouvelle problématique de l'hypnose en rattachant son étude aux orientations actuelles des neurosciences, de la biologie et de la psychologie cognitive. Ce faisant, elle démystifie l'hypnose et lui confère une place significative dans la recherche scientifique contemporaine.
Dans le cadre d’une évaluation neuropsychologique, l’étude des fonctions exécutives est importante, car leur mise en œuvre correspond à la mobilisation de fonctions cognitives qui permettent l’adaptation aux situations nouvelles et les apprentissages. Et cette étude est d’autant plus intéressante à effectuer lorsque l’enfant ou l’adolescent est cérébro‑lésé pour essayer d’évaluer finement les conséquences du traumatisme. À condition toutefois de disposer d’outils adaptés, et d’être prioritairement à l’écoute de l’enfant et de ses affects.
La clinique des patients cérébro-lésés montre que les troubles cognitifs atteignent le sujet dans sa sensation d’identité et d’existence. En se situant dans le champ de la causalité psychique inconsciente, à quel type d’expérience subjective les patients sont-ils confrontés lorsque surgit une atteinte des catégories de la pensée dont la cause est organique ?
Nous ne sommes pas toujours conscients du fait que nous disposons de multiples systèmes de mémorisation, plus ou moins efficients selon les circonstances, intervenant dans le cadre de tâches ou de performances à réaliser et dans le processus complexe de construction identitaire.
Le fonctionnement de la mémoire dite « épisodique » repose sur une structure cérébrale spécifique traitant l’information et la transformant en traces mnésiques qui serviront dans la mise en œuvre de stratégies d’apprentissage, mais dont la disponibilité dépendra, notamment, de facteurs psychologiques.
Évoquant ses différentes prises de position, et notamment sa thèse sur les effets psychologiques et sociaux néfastes de l’économie néolibérale, Roland Gori souligne la contribution notable de la psychanalyse à l’humanisation de la société contemporaine. Sa posture pourrait être identifiée par l’aphorisme qu’il emprunte à Romain Rolland, « le pessimisme de l’intelligence allié à l’optimisme de la volonté ».