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J.-B. Chapelier * dans son livre sur les psychothérapies de groupe souligne que celles‑ci utilisent des moyens d’échanges, comme la parole, le jeu ou un autre médiateur.
Dans le cadre d’un service d’accueil familial, un dispositif de groupe a été mis en place afin d’accompagner les jeunes enfants accueillis et leurs assistants familiaux dans un processus de séparation-individuation. On analyse ici le passage d’un état d’unité duelle à une autonomisation progressive des jeunes enfants placés.
Les enfants accueillis en institut médico-éducatif sont admis selon un critère commun : la déficience. Mais cette notion correspond‑elle à une réelle incapacité intellectuelle ? Nous examinons ici deux cas cliniques qui interrogent les causes psychologiques de certains blocages dans le développement intellectuel.
Le dernier livre du psychothérapeute italien Maurizio Andolfi, La Thérapie familiale multigénérationnelle, rassemble les théories issues de sa longue expérience. À cette occasion, il revient sur sa conception de la thérapie familiale systémique, l’inclusion des générations dans le processus thérapeutique, ou l’importance de « l’idée de voyage » pour le thérapeute.
Depuis près de dix ans, à la Seyne-sur-Mer dans le Var, une association de soutien à la fonction parentale accompagne des familles ayant adopté des enfants, dans des contextes nationaux et internationaux. Un couple de thérapeutes, un psychiatre et un psychologue, est chargé de cet accompagnement. L’auteure, membre de cette association, démontre à travers une étude de cas l’importance de l’histoire de l’enfant, et de la mise en récit de son passé, afin d’instaurer un dialogue constructif et réparateur avec ses parents adoptifs.
Dans les pays occidentaux, le pourcentage de jeunes atteints de dépression ne cesse d’augmenter. Parmi les processus thérapeutiques possibles, cet article s’intéresse à ceux qui incluent la famille, tels que le « Partage social des émotions » ou la thérapie familiale narrative. On transforme ainsi ce qui est parfois perçu comme la source du problème en un élément de la solution.
Certains systémiciens tels que Edith Tilmans-Ostyn et Muriel Meynckens-Fourez (1999) définissent la famille du point de vue de la fratrie, en indiquant qu’une famille est formée d’un couple avec au moins deux enfants ; dans le système couple avec un enfant, il manque des interactions importantes liées à la relation fraternelle, mais aussi entre les parents et les enfants, un parent et ses deux enfants, un enfant qui observe son parent ou ses parents faire parent avec un autre enfant, etc. Cette définition octroie à la fratrie une place très importante dans le système famille. Dans ce sens, nous devons comprendre l’importance de ces interactions pour la construction de notre personnalité, les modalités d’attachement et donc notre manière d’être en relation.
Alors que les décrets concernant la réforme de la protection de l’enfance de 2016 sont parus, force est de constater que l’écart entre la loi et le quotidien des professionnels se creuse. L’auteur propose ici une lecture d’orientation systémique et des pistes de réflexion sur la façon dont les professionnels intervenant dans ce champ gagneraient à clarifier la construction de leurs logiques d’intervention. Partage autour de la posture singulière du psychologue « intervenant stratégique ».
Au-delà de la seule prise en charge d’un enfant, les professionnels intervenant en centre d’action médicosociale précoce élaborent, par la force des choses, leur propre « système ». Lequel se retrouve confronté à celui des familles qui fréquentent ce type d’institution. Réflexion et hypothétisation permettent de lever d’éventuels antagonismes et d’offrir de nouvelles voies de soins.