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En 1984, Bianka Zazzo écrivait : « Faut-il freiner le mouvement, faut-il l’encourager, et quelle que soit la réponse, pour quelles raisons et de quelle façon ? 1 » En septembre 2005, lors de son intervention au congrès de l’AFPS 2
Les évaluations intellectuelles « classiques », validées par la recherche et l’expérience clinique des praticiens sont-elles toujours suffisantes pour comprendre les comportements d’enfants présentant des troubles d’apprentissage et, plus généralement, des difficultés à penser ? De nouvelles approches sont aujourd’hui pertinentes au regard du travail du psychologue
Le rappel de l’évolution de l’examen psychologique de l’enfant au cours des dernières décennies est salutaire. Rappel qui incite à présenter les points positifs qui lui ont fait acquérir ses lettres de noblesse, ainsi que les points d’achoppement qui freinent encore aujourd’hui sa pratique maîtrisée.
Ce détour nous invite à une réflexion responsable sur la question.
L’actualité, avec un colloque international début octobre consacré à l’intelligence de l’enfant et les questions pressantes adressées aux psychologues, nous offre l’occasion d’appeler nos collègues, et tous ceux qui sont concernés par l’éducation et la santé de l’enfant, à réfléchir et débattre sur les usages du quotient intellectuel (QI) et certaines dérives actuelles.
Troubles des apprentissages, intelligence, culture, hyperactivité avec déficit attentionnel, personnalités pathologiques, effet Miranda, notion de crédibilité pénale, stress, coping, émotions et réactions… voilà quelques constats et quelques concepts qui, ces dernières années, éclairent ou compliquent la réflexion sur l’humain. Les modèles explicatifs évoluent, s’enrichissent et se complètent, et, ce faisant, ils transforment en retour les approches cliniques, psychopathologiques, différentielles ou psychosociales.