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Depuis 1989, le 20 novembre de chaque année est la journée internationale des droits de l’enfant. L’UNICEF renforce ainsi annuellement une attention portée à l’enfant et à l’enfance.
Préserver l’enfant ce n’est pas le couper des réalités, mais c’est, entre autres, ne pas mélanger ce qui est du registre des adultes et ce qui est du registre de l’enfance.
Nous sommes le premier septembre 2004. Comme toutes les écoles de la Fédération de Russie, en Ossétie du Nord, l’école numéro 1 de Beslan célèbre le « jour des connaissances ». C’est un jour férié respecté dans toute la fédération où parents et enfants se parent de leurs plus beaux atours. Les élèves sont chargés de fleurs qu’ils remettent traditionnellement, et respectueusement, à la maîtresse. C’est un moment solennel attendu de tous. Pour les plus jeunes, c’est un passage important : ils sont maintenant dignes d’apprendre et capables d’intégrer une classe.
Penser et parler la sexualité dans les établissements relevant de la protection de l’enfance est une question qui se pose avec acuité pour les éducateurs. Se retrouvant face à des enfants et adolescents témoignant d’une vie sexuelle fantasmatique, pulsionnelle, ils peuvent être convoqués dans celle-ci et devoir alors faire face à ces « risques du métier », contenir les tensions sociales de la mixité ou encore être garant du respect de l’intimité (1).
La pratique de « jeux » d’agression et de « jeux » de mort se développe de plus en plus chez les enfants et adolescents. Pouvant entraîner de graves accidents, ces pratiques dangereuses s’avèrent d’une grande complexité dans leurs formes et processus, et dans la motivation de leurs « joueurs ». Mais quelles sont ces pratiques ? Comment les repérer et les prévenir ? Si les jeux ordinaires ne prennent pas de dimension mortifère, les pratiques dangereuses restent à percevoir comme symptôme témoignant d’une insécurité psychique et relationnelle.
Si la question des origines occupe une place centrale dans la structuration de l’individuation et du sentiment d’appartenance, le « récit des origines » devient quant à lui de plus en plus difficile à retracer et transmettre. Le développement de techniques d’aide médicale à la procréation, la complexification des formes familiales ou encore la remise en cause de l’identité sexuelle nous renvoient à cette question fondamentale à l’œuvre et au cœur de ces nouveaux liens de parenté.
Depuis quelques décennies, en France et en Europe, le modèle familial traditionnel fondé sur un couple composé d’une femme et d’un homme unis par les liens du mariage, et ayant des enfants communs, n’est certes pas contesté, mais ne constitue plus dans les faits le seul mode d’organisation de la vie familiale. Dans un contexte de mutation des modèles, la place faite aux grands-parents, beaux-parents, aux concubins homosexuels est donc en train de se redéfinir. Mais quelle en est l’évolution législative ?
Qu’est-ce qu’un parent aujourd’hui ? Si le cadre juridique permet aux adultes et enfants de se définir comme « père et mère de » et « fils et filles de », la qualité des liens ne peut se déduire de la simple filiation biologique ; la filiation psychique est à prendre en compte. Aussi, la clinique de la parentalité questionne la nature même de la filiation et place « l’intérêt de l’enfant » au centre des débats.
La famille évolue, se diversifie dans ses formes et, de fait, l’intervention sociale en direction de la famille évolue également. Mais dans quel sens et selon quels mouvements ? Bien sûr en essayant de s’adapter à la complexification des problématiques, mais ce n’est pas si simple et les motivations et choix d’orientation peuvent être ambivalents, voire diamétralement opposés. Aujourd’hui, quel visage prend l’intervention sociale et légale et quels en sont les objectifs ?
La famille est en mutation, et l’évolution des sciences qui permet aujourd’hui de concevoir un enfant hors relations de couple y est certes pour beaucoup. Mais les structures familiales changent également, les familles se recomposent, la parentalité évolue faisant place à des tiers, beaux-parents, parent de même sexe, etc.
Le délire de l’enfant psychotique porte sa façon d’appréhender le monde, ses rapports aux autres et ses angoisses. Comment, dans le cadre institutionnel de l’hôpital, inscrire ces enfants dans le lien social, la loi, la norme, tout en respectant leur fonctionnement psychique ? Le cas d’Albert montre combien les soignants sont continuellement partagés, avec cette population, entre le respect des normes sociales et des contraintes institutionnelles, et la singularité des sujets et de leur problématique.
Souvent, les enfants de migrants ressentent le besoin d’un « retour au pays », qui peut s’exprimer par le désir de fouler la terre des ancêtres ou bien l’apprentissage de la langue parentale. Les rapports de ces enfants à cette langue permettent d’appréhender les mouvements de prise et de déprise filiative et affiliative, mais aussi d’évaluer la construction d’un sentiment identitaire et d’une identité familiale.