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Le Trouble Déficit de l'Attention Hyperactivité (TDA/H) est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie dans plusieurs pays industrialisés. Ces vingt dernières années, le développement de modèles théoriques du trouble a engendré des avancées déterminantes pour sa compréhension. Parallèlement, les modèles animaux en neurobiologie et les données recueillies auprès de cohortes d'enfants et d'adolescents avec un TDA/H ont permis de mieux appréhender les mécanismes à l'œuvre non seulement dans le traitement pharmacologique, mais aussi dans le développement et le maintien des concomitances, qu'il s'agisse des troubles extériorisés ou intériorisés, et des troubles des apprentissages.
C'est cette compréhension globale du trouble et des interventions auprès de jeunes patients que cet ouvrage souhaite mettre en lumière. Loin des polémiques autour des psychostimulants, il importe de présenter des données scientifiques qui conduisent à recommander telle ou telle intervention reposant sur des preuves.
Confrontés aux manifestations phobiques de l'enfant, les parents et les professionnels se trouvent désemparés et ont besoin de repères et d'outils de pensée pour ne pas ni les banaliser, ni les dramatiser. Au-delà de simples ajustements du cadre de vie, l'objectif est de trouver les leviers pour éviter qu'elles n'invalident la vie de l'enfant comme celle de son entourage. La compréhension de la structure de ces symptômes est bien souvent la condition de leur résolution.
Chez le jeune enfant, les phobies, fréquemment provoquées par une situation ou un objet du quotidien, marquent des difficultés transitoires et habituelles ; elles se rencontrent dans un temps logique de structuration. Ces moments phobiques peuvent correspondre à un temps de franchissement, lorsque l'enfant quitte son statut d'objet choyé, de « petit trésor », pour passer à un statut de sujet dans un rapport à la castration. Ils apparaissent parfois lors d'un certain engagement vers une vie « adulte » (entrée dans les étapes symboliques de la vie scolaire, choix d'études, éloignement du milieu familial, séparation amoureuse, etc.).
Cet ouvrage analyse comment la phobie envahit la vie sociale des enfants et de leur entourage, comment elle met en cause les apprentissages, éprouve le rapport du sujet à la lettre (notamment chez les « décrocheurs scolaires »), élude les questions de la sexualité. Il montre les tâtonnements de l'enfant dans sa recherche d'un équilibre à trouver et propose des repères cliniques et théoriques pour soutenir la pratique des professionnels de l'enfance.
Chez des enfants rencontrant des difficultés scolaires précoces, l’hypothèse d’une organisation phobique qui entraînerait une inhibition des mécanismes de la lecture est à envisager. Les cas présentés illustrent combien cette « maladie de l’imaginaire » peut affecter de manière spécifique le rapport à la lettre.
Crime psychique, acte de déshumanisation, l’inceste engendre une souffrance irreprésentable, indicible. Comme le vampire qui se nourrit du sang de ses victimes, l’auteur d’inceste est un prédateur à la jouissance illimitée. Il ne connaît ni la loi ni l’autre. Sa toute-puissance traduit une impossibilité à symboliser, à mettre en mots un secret transgénérationnel qui anime son besoin essentiel d’emprise sur son entourage, preuve de son existence.
La naissance d’un enfant en situation de handicap est une épreuve qui aura des conséquences sur l’ensemble de la famille, l’enfant lui-même, les parents bien sûr, mais aussi l’ensemble de la fratrie. Pour accueillir la culpabilité, les interrogations, sentiments d’injustice, la peur de ce bouleversement familial, peu de dispositifs sont destinés aux proches en sus de l’accompagnement de l’enfant. Une équipe d’un service ambulatoire spécialisé auprès d’enfants âgés de la naissance à six ans a, dans cette optique, expérimenté des groupes de parole, certains à destination de la fratrie, d’autres des parents.
Le SESSAD est un lieu au sein duquel il peut être nécessaire, pour aborder certaines situations, de repenser sa pratique, un lieu où des techniques telles que l’art‑thérapie peuvent, dans ce cadre, trouver place, lorsqu’il faut aider des enfants ou des adolescents à « transformer leur passivité en activité », retrouver confiance en eux et en leurs pairs. Comment le professionnel peut-il alors accompagner cette dynamique de « remise en je » ?
Éprouver les limites de l’espace de thérapie et jouer avec… pour parvenir à jouer ou à rejouer, tout simplement… Ce pourrait être le début d’un travail psychothérapique qui permettrait aux enfants de se poser dans un espace trouvé-créé ? de pouvoir jouer psychiquement avec la réalité et la transformer dans des jeux imaginaires ? Les suivis de Thomas et de Ryan viennent illustrer la mise en place d’un tel espace de jeu au sein d’un SESSAD.