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Les migrants et leurs enfants posent de nouvelles problématiques à tous les professionnels de l’éducation, du social, de la santé comme de l’humanitaire. Ils se trouvent souvent démunis pour effectuer évaluations et prises en charge dans les cadres institutionnels ou en libéral. Les épreuves psychologiques habituelles sont souvent inadéquates. Ceci nous a conduits à développer des outils thérapeutiques, des médiations ethnocliniques avec ou sans médiateurs de même langue et de même culture que la famille, pour comprendre mais aussi prévenir les risques liés à l’installation dans un nouveau pays. Des exemples cliniques montrent que toute aide résulte d’une prise en compte des données familiales, culturelles et même historiques des pays d’où proviennent ces enfants et ces familles. Ceci apparaît comme la seule façon d’aborder et de faire accepter les différences sereinement et sans conflits.
Dans un contexte où l’idéologie du « tout économique » prévaut, la désorganisation
des collectifs qui en découle a inévitablement des conséquences délétères
sur les institutions de soins, mais aussi sur les soignés et les soignants. Aussi,
comment maintenir la continuité des soins ? Quelles propositions apporter pour
permettre l’élaboration des souff rances psychiques de ces enfants et adolescents ?
Asseoir la mise en place d’espaces groupaux incluant les familles ainsi que le groupe
institutionnel en est une.
Une famille sur cinq est monoparentale et le bilinguisme toucherait une famille sur quatre. On estime que les chiffres augmentent, et la monoparentalité et le bilinguisme sont beaucoup plus répandus qu'on pense. Puisque le bilinguisme est aussi répandu, il est étonnant qu'il intrigue toujours et suscite toutes sortes de préjugés. Deux tendances croissantes se conjuguent dans notre recherche : celle de la famille monoparentale et celle du bilinguisme. Les auteurs de cet ouvrage se sont montrés attentifs à l'évolution de ces tendances dans notre société et donnent un aperçu sur les témoignages récoltés auprès du parent isolé, de l'enfant ou des enfants de familles monoparentales bilingues sur la cohabitation de langues et de cultures dans leur famille. S'intéresser à ce vécu est un travail important dans la psychothérapie, mais aussi dans toute situation de soin médical, dans l'assistance sociale, éducative et administrative. La présence du bi- ou plurilinguisme dans une famille monoparentale signale souvent qu'il manque quelqu'un qui donne sens à cette présence de la pluralité des langues et des cultures : l'autre (souvent le parent) n'est plus là pour représenter la langue qui fait partie de la vie familiale et qui est désormais la sienne. Dans cette nouvelle forme de famille, le parent isolé deviendra porteur isolé de langues et de cultures. Cette situation porteuse de créativité comporte aussi des vulnérabilités et doit surmonter le risque du handicap.
Que savent les enfants ? Quand maîtres et éducateurs veulent leur inculquer des programmes pour tous, beaucoup ne s'y retrouvent pas. L'enfant n'est pas une page blanche. Déjà il a rencontré le poids des mots qui comptent, éprouvé leur couleur, leur sonorité, leur goût. Aussi, cet ouvrage fait le pari de restituer la parole aux enfants, aux adolescents, où résonne le savoir dont ils sont détenteurs, parfois à leur insu. Les enfants en savent toujours plus que ne le soupçonnent les adultes - sur les secrets de famille, ce qui unit ou désunit, sur le désir... Face aux savoirs présentés comme des normes impératives, ils s'interrogent. Ceux qui témoignent ici de leur pratique se sont délestés de tout conformisme, qu'il soit familial, social ou cognitif. Chacun nous dévoile par quelles voies subtiles le symptôme d'un enfant noue sa vie et forme l'écrin paradoxal de son savoir précieux. Comment amener l'enfant à jouer sa partie avec les cartes qui lui ont été distribuées ? L'orientation psychanalytique est impliquée de diverses façons. Le lecteur découvrira que le savoir de l'enfant est un savoir authentique, à respecter comme tel. Reconnaître ce savoir intime, c'est ouvrir l'enfant, l'adolescent, à l'invention et à la découverte de savoirs nouveaux. Notre XXIe siècle déboussolé pourrait y puiser des ressources. Dans leur rencontre avec un enfant, les auteurs (psychanalystes, médecins, enseignants, éducateurs, psychologues) s'enseignent de ce savoir singulier qui opère en préservant sa part d'énigme.
L'enfance et ses représentations sont aujourd'hui au cœur d'injonctions paradoxales ou sont porteuses d'utopies contradictoires. Cet ouvrage s'attache à explorer la diversité de ces "figures" de l'enfant et de l'enfance qui guident et accompagnent familles et professionnels dans leurs fonctions éducatives. Comment ces représentations évoluent-elles ? En quoi les connaissances du développement de l'enfant, de ses besoins, de sa capacité d'agir et de réagir, les influencent-elles ? En quoi et comment les supports écrits de diffusion de ces représentations structurent-ils ces savoirs nouveaux ? Comment familles et professionnels se les approprient-ils ? Les quatorze études présentées examinent la place de l'enfant au décours d'étapes et de cycles de la vie familiale : naissances, anniversaires, confrontation au vieillissement, relations intergénérationnelles.
Elles visent et croisent les rapports de socialisation, sexuée par exemple, les contextes et les instances de l'éducation comme l'école, l'invention de catégories (enfants délaissés, enfants handicapés) ou les nouvelles parentalités. Pour leur analyse, les auteurs se sont appuyés sur deux types d'écrits : les livres ou magazines directement destinés au jeune public ; les productions visant la famille de l'enfant (guides pour parents et grands-parents, blogs et journaux familiaux) et celles s'adressant aux professionnels de l'enfance.
Ce qui manque aujourd'hui dans le travail social, ce ne sont pas les idées, c'est l'énergie. l'envie et la question du sens. Où trouver les forces pour réenchanter le social. pour récréer ici et maintenant l'aventure du social ? Comment continuer à travailler avec les enfants, les familles en grande difficulté, alors que nous-mêmes, acteurs sociaux. sommes condamnés à la précarité de nos moyens ? Comment favoriser l'autonomie des individus et des groupes alors que nous-mêmes, dans nos institutions, nous sommes de plus en plus souvent condamnés à la dépendance et à l'hétéronomie ? Face à de tels enjeux.
Laurent Ott illustre les 1001 facettes d'une résistance nécessaire pour inventer ensemble les pratiques sociales et éducatives d'aujourd'hui et de demain. II puise au cœur de l'action de l'association Intermèdes Robinson les raisons d'agir. de sortir de la routine, d'aller vers l'autre, d'abolir les distances. d'interroger les frontières, de nous confronter à une réalité complexe. sociale, économique, relationnelle et politique.
Ce recueil poétique et pourtant éminemment concret constitue un manifeste politique ambitieux : ces textes courts. accessibles à tous. invitent à une réappropriation de la vie commune. Leur ancrage local dans l'action et dans la culture, loin de relativiser le propos. de le limiter à de simples événements, ouvre au contraire sur des thèmes de réflexion universels. Tel est en effet le sens du travail local au cœur du "milieu" : trouver ici et maintenant ce qui nous permet de comprendre une condition qui nous dépasse et qui nous est commune.
Cette enquête qualitative sur les représentations qu’ont de l’eau et d’autres boissons les enfants révèle des éléments sur leur subjectivité, leur imaginaire à propos de l’eau et des boissons en général. Elle montre bien l’ambivalence de cette population qui lui fait appréhender l’eau à la fois comme substance sacrée par ses fonctions protectrices du corps et de la santé, mais aussi comme aliment à peu près banal, sans saveur.
En France, le statut du psychologue à l’hôpital est assez récent. Défini par la loi n° 91-748 de 1991 portant réforme hospitalière du code de santé publique, il ne recouvre pas la fonction de psychologue de liaison contrairement à la Belgique. Au service de néphrologie-dialyse et unité de psychologie de l’hôpital universitaire des enfants de Bruxelles, l’exercice de la psychologie de liaison est quotidien. En voici un témoignage.