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L’hôpital représente un monde véritablement à part, que ce soit pour les patients, les familles, et même les soignants. A fortiori, dans un service de réanimation pédiatrique, les liens qui se nouent entre chaque protagoniste impliquent des changements notables dans les représentations et les modes de relation. L’exemple tiré de ce service, qui prend notamment en charge des enfants souffrant de cardiopathie congénitale, met en relief le travail de communication et de sensibilisation qui doit être fait auprès des soignants pour leur permettre d’avoir une vision plus systémique des situations qu’ils rencontrent, tout en déployant leurs compétences professionnelles dans le domaine du soin.
Améliorer l’information et la participation des parents aux soins et au suivi de leur enfant atteint de cancer est un enjeu majeur pour permettre à ces familles de survivre à cette épreuve dévastatrice et douloureuse. Remettre pour cela au travail la fonction parentale dans la rencontre avec le psychologue fait partie des réflexions et des actions menées en ce sens par cette équipe d’une unité d’hémato‑oncologie.
Lorsque la douleur d’un enfant s’installe, devient chronique, et qu’aucun diagnostic précis n’a été posé, les parents se trouvent souvent plongés dans un grand désarroi, un sentiment d’incompréhension et d’impuissance. La consultation douleur chronique pédiatrique va permettre de prendre en compte les répercussions de cette souffrance au niveau du système familial, de mettre en lumière les bénéfices secondaires qui peuvent parfois se mettre en place et accompagner chacun – enfant, parents, fratrie – dans ses besoins et ses attentes.
L’arrivée d’un enfant vient bouleverser la dynamique du couple et parfois mettre à mal la conjugalité. Un nouvel équilibre est alors à trouver. Mais qu’advient-il de ce fragile système lorsque la maladie de l’enfant vient faire effraction ?
Les deux cas cliniques présentés viennent témoigner de l’importance, même des années après, de trouver un espace où déposer les émotions et ressentis.
Se réinscrire alors dans l’intergénérationnel aide à sortir de l’isolement dans lequel le couple peut finir par s’emmurer… l’un à côté de l’autre. br>
La question de la prise en charge psychologique de l’enfant en situation d’affection somatique grave, qu’elle soit aiguë ou bien chronique, est devenue à notre époque une évidence.
Le champ de la psychiatrie de l'enfant est un domaine où de nombreux praticiens se réfèrent à la psychanalyse. Cet ouvrage témoigne de la pertinence de cette orientation et de la vitalité des pratiques analytiques dans les situations les plus complexes, les pathologies les plus graves. A travers des témoignages précis et variés de pratiques thérapeutiques, les auteurs montrent que, pour cheminer avec les jeunes patients et non les précéder, pour mettre au travail l'inattendu, le singulier, la surprise, dans le fil de la méthode freudienne, il faut des conditions rigoureuses, à la fois institutionnelles, éthiques et politiques, en un mot, désaliénistes, toujours à réinventer. A l'opposé de l'idéologie contemporaine qui valorise protocoles et savoirs préconçus, la radicale singularité de la rencontre transférentielle s'articule à la pluralité des dispositifs et à la création de parcours cliniques. Savoirs, transferts, espaces constituent ainsi les axes de cet ouvrage. On peut en suivre le déroulé, mais aussi bien prendre des chemins de traverse et se laisser porter par une lecture au fil de l'eau.
Dans la clinique de l'enfant et de l'adolescent, quel que soit le lieu de sa pratique. Le bilan psychologique fait l'objet d'attentes diverses mais rarement explicites ni explicitées. La question du diagnostic semble toujours y être inscrite et, d'une certaine manière, celle-ci convoque aussi la perspective pronostique. Est-il possible – de quelle manière et jusqu'à quel point – de répondre à l'un et l'autre des versants de cette demande qui engage non seulement une conception de la psychopathologie infantile, mais également celle des possibilités tout comme des limites offertes par le bilan ainsi pensé ? Les auteurs, psychologues et pédopsychiatres psychanalystes, débattent de cette question autour de la présentation de deux études de cas qui illustrent la manière dont le bilan avec l'enfant et l'adolescent participe aux réflexions de l'équipe chou de tous les intervenants impliqués dans le soin et aide aux prises en charge.
Au cours des vingt dernières années, plusieurs pays occidentaux ont connu une explosion de la consommation de psychostimulants et d'antipsychotiques prescrits aux enfants ayant des difficultés à l'école. Nombre d'études épidémiologiques affirment que certains sont génétiquement prisonniers de diverses psychopathologies : trouble déficitaire de l'attention, dépression, trouble de l'opposition ou du comportement, syndrome Gilles de la Tourette ou d'Asperger, autisme, bipolarité Les interventions pédopsychiatriques gagnent de plus en plus de terrain. En quoi consistent-elles ? Quels risques les accompagnent ? Peut-on interpréter autrement ce qu'elles diagnostiquent ? Cet ouvrage porte sur les sources et les enjeux du développement affectif des enfants et des adolescents, qui deviendront des adultes en bonne santé ou en détresse. Les réflexions qu'il propose tentent, à l'aide des neurosciences, de la psychologie et de la pédagogie, d'indiquer des pistes tant éducatives que psychothérapeutiques centrées sur les besoins des enfants en termes de développement.
L’approche psychanalytique du handicap vient questionner la manière dont est investi le handicap par le parent, par l’enfant, que cela relève du traumatisme, de la honte, d’un fantasme de transmission généalogique ou encore d’un déni… Aussi, quel rapport peut-on considérer entre le handicap et la réalité psychique, la subjectivité ? Que peut la psychanalyse dans de tels contextes ? Et qu’est-ce que l’expérience de l’approche du handicap apporte à la psychanalyse ?