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Lorsqu’une demande d’évaluation psychologique pour un enfant est exprimée, c’est, le plus souvent, en raison de difficultés scolaires. Et cette demande a explosé ces dernières années. Dans le même temps, le bilan tend à se réduire à un test de performances intellectuelles et à ses résultats chiffrés. Si la pratique du bilan est courante chez les psychologues de l’Éducation nationale, elle est en forte progression chez les psychologues exerçant en centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) et en libéral. Les auteurs exposent ici les causes de ce glissement des pratiques et l’importance d’une approche qualitative pour repenser une clinique éthique du bilan psychologique.
Si, en France, le psychologue de l’Éducation nationale est reconnu comme un acteur du système éducatif à part entière et dont le statut vient juste d’être reconnu, au Gabon, la situation est tout autre. Pourtant confrontés à de nombreux cas d’élèves en grande difficulté d’apprentissage dans les écoles primaires, les enseignants se retrouvent seuls face au manque criant de professionnels formés à repérer à temps ces difficultés et à les prendre en charge. L’étude présentée ici témoigne de l’impérieuse nécessité de former et de créer des postes de psychologues scolaires dans toutes les écoles gabonaises.
Madeleine est une adolescente envahie par
l’anxiété et l’autodépréciation, qui présente
un trouble spécifique sévère de la lecture
et de l’orthographe. L’originalité de ce cas
clinique réside ici principalement dans le type
d’aide qui lui est proposé : une psychothérapie
d’approche psychodynamique et une
remédiation cognitive. Illustration.
Chez des enfants rencontrant des difficultés scolaires précoces, l’hypothèse d’une organisation phobique qui entraînerait une inhibition des mécanismes de la lecture est à envisager. Les cas présentés illustrent combien cette « maladie de l’imaginaire » peut affecter de manière spécifique le rapport à la lettre.
De la future Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, nous n’entendons parler, dans les médias, que de ce qui a un impact économique direct ou qui va faciliter ou compliquer les organisations familiales.
Les enfants entrant au collège sans maîtriser la lecture dépassent les 20 %. Pourtant, la dyslexie est de plus en plus appréhendée comme une altération d’ordre génétique, alors que le trouble dont il est question porte avant tout sur un apprentissage culturel. Les profils des enfants dyslexiques sont extrêmement variés et révèlent l’impact de l’environnement, ce qui montre que le phénomène de la dyslexie est très complexe, et contredit la théorie selon laquelle il s’agit d’un désordre unitaire.
Depuis l’émergence de la psychopathologie cognitive et de la neuropsychologie, disciplines particulièrement repérables en raison de leur visibilité « décomplexée » dans le champ de la clinique, notamment celle de l’enfant, les confrontations se multiplient dans le microcosme « psy ». Vouloir identifier directement la cause de la désorganisation ou de la dysfonction psychologique, comme le prétend la plupart des interlocuteurs, c’est déjà indiquer la conduite thérapeutique à tenir.
Les évaluations intellectuelles « classiques », validées par la recherche et l’expérience clinique des praticiens sont-elles toujours suffisantes pour comprendre les comportements d’enfants présentant des troubles d’apprentissage et, plus généralement, des difficultés à penser ? De nouvelles approches sont aujourd’hui pertinentes au regard du travail du psychologue