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Si le milieu carcéral est synonyme d’éloignement familial pour les détenus, c’est un état qu’ils partagent avec nombre de surveillants pénitentiaires mutés parfois très loin de leurs familles. Si une acceptation est tout d’abord envisageable, bercée par l’espoir d’un retour rapide auprès des leurs, avec le temps et la confrontation à la réalité, une solitude et un sentiment d’exil les envahissent… au risque d’un abandon de soi psychique et physique. Proposer des groupes de parole peut alors leur apporter la possibilité de « penser l’ailleurs ici ».
Offrir un espace d’élaboration et de mise en lien, voici les enjeux d’un dispositif groupal expérimenté au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Baptisé « cinq sens », l’atelier s’appuie sur la remobilisation des capacités sensorielles de chaque participant.
Évoquer les points d’achoppement rencontrés dans son quotidien professionnel, ses doutes, ses errances, les partager en groupe avec des collègues du même hôpital et les mettre au travail, tel est l’objectif des groupes de parole institutionnels. Réel outil thérapeutique pour les participants, il permet par l’échange et l’écoute clinique de redonner du sens à ce que l’on fait, d’envisager différemment une relation à un malade, de soulever des questions éthiques ou encore de transmettre un savoir professionnel. Illustration.
De plus en plus, les instances dirigeantes intègrent, mais non sans mal, la nécessité de prendre en compte les risques psychosociaux et de permettre aux personnels soignants d’élaborer sur leur pratique. Pour autant, si cela semble admis, la mise en œuvre des dispositifs se heurte encore à nombre de résistances et de fantasmes tant individuels que collectifs. La présentation d’un « espace de réflexion » interservices entre cadres témoigne des écueils rencontrés, mais aussi des bénéfices rendus possibles par un cadre contenant et sécurisant.
Les psychologues cliniciens travaillent la plupart du temps en groupe et avec le groupe (réunions de synthèse, groupes de parole, entretiens familiaux, régulations institutionnelles, analyses de pratique). Pourtant la formation au groupe des psychologues cliniciens est quasi inexistante.
Après avoir éclairé les différentes théories du sujet et du groupe, sont analysées les diverses situations de groupes – le groupe familial, le couple et l’institution – afin de comprendre au mieux leur fonctionnement. Une réflexion sur les entretiens familiaux permet de reprendre de façon pratique les différentes notions parcourues : l’évaluation et l’indication, les objectifs, la mise en place du psychologue et ses interventions. Par ailleurs, des pistes de réflexion sont proposées afin d’aider le clinicien à résoudre les difficultés auxquelles il peut être confronté dans sa pratique quotidienne.
Comment permettre à un collectif (professionnel, sportif…) de retrouver le chemin de la cohésion
et de retravailler ensemble, après avoir vécu un événement traumatique venu faire effraction
dans leur équilibre institutionnel ? Les groupes de parole menés par les cellules d’urgence médicopsychologique
peuvent être une alternative.
La naissance d’un enfant en situation de handicap est une épreuve qui aura des conséquences sur l’ensemble de la famille, l’enfant lui-même, les parents bien sûr, mais aussi l’ensemble de la fratrie. Pour accueillir la culpabilité, les interrogations, sentiments d’injustice, la peur de ce bouleversement familial, peu de dispositifs sont destinés aux proches en sus de l’accompagnement de l’enfant. Une équipe d’un service ambulatoire spécialisé auprès d’enfants âgés de la naissance à six ans a, dans cette optique, expérimenté des groupes de parole, certains à destination de la fratrie, d’autres des parents.
Soutenir la pulsion de vie par un investissement narcissique du sujet, lui permettant ainsi une certaine contenance psychique et mnésique, tel est l’objectif des ateliers-mémoire mis en place auprès des résidents d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Présentation d’un dispositif dont la singularité peut inspirer.
Dans un contexte où les attentes institutionnelles se diversifient, il est important de penser de nouveaux dispositifs thérapeutiques, mais tout autant de penser le sens de ces interventions et l’impact qu’elles peuvent avoir sur les patients… Et c’est bien de cela qu’il s’agit ici à travers la présentation d’un dispositif original de groupe de parole d’orientation psychanalytique proposé à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.