Dossier : journal des psychologues n°334
Auteur(s) : Dufételle Maïthé, Sidarous Annabelle
Présentation
Si le milieu carcéral est synonyme d’éloignement familial pour les détenus, c’est un état qu’ils partagent avec nombre de surveillants pénitentiaires mutés parfois très loin de leurs familles. Si une acceptation est tout d’abord envisageable, bercée par l’espoir d’un retour rapide auprès des leurs, avec le temps et la confrontation à la réalité, une solitude et un sentiment d’exil les envahissent… au risque d’un abandon de soi psychique et physique. Proposer des groupes de parole peut alors leur apporter la possibilité de « penser l’ailleurs ici ».