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La mobilité des personnes vulnérables est un enjeu de santé publique. Mieux comprendre les comportements réels de ces usagers, leurs attentes, leurs stratégies, permettrait de modifier et d’adapter leurs environnements ou encore de concevoir des dispositifs de remédiation et de (ré)apprentissage. Des programmes de recherche associant environnements réels et virtuels œuvrent en ce sens. Présentation.
Lorsque le handicap moteur ou cognitif survient brutalement, la personne touchée vit une expérience contradictoire : elle voit ses capacités se réduire, mais a du mal à s’identifier au monde des personnes en situation de handicap. Les différentes dimensions du travail des psychologues avec les patients dans cette période d’entre-deux, souvent douloureuse à vivre, sont explorées ici, à partir de deux cas cliniques.
Maud Mannoni, qui fut à l’origine de l’École expérimentale de Bonneuil avec Rose-Marie et Yves Guérin et de la notion d’institution éclatée, nous a laissé une œuvre originale, puisant autant dans l’antipsychiatrie et l’École de Palo Alto que chez Jacques Lacan ou Donald W. Winnicott. À l’occasion du centenaire de sa naissance, Maurice Villard nous invite à la relire ou à la découvrir, et à mesurer ainsi combien ses travaux et ses critiques d’alors sur les pratiques institutionnelles, l’idéologie du rendement, la normalisation ou encore la psychiatrie infantile étaient précurseurs et sont hélas toujours d’actualité.
Il est question ici de la manière dont la fratrie vit l’intrusion de la maladie génétique d’un de ses membres et du handicap qui peut en découler. Ce tiers non invité, support de changement, de représentations et de fantasmes, peut amener à construire ou à mettre à mal la fratrie. Les propos prennent ici en compte les spécificités liées à la composante génétique de la maladie, soulevant alors de nombreuses interrogations sur les liens fraternels et leur devenir.
Vivre un handicap depuis sa naissance implique de pouvoir s’affranchir de diverses résistances et obstacles pour plus d’autonomie. La famille joue un rôle important mais complexe dans la conquête de cette indépendance. En ce sens, traversé par des logiques à la fois groupales et individuelles, le système familial cherche à préserver son équilibre et les aspirations de chaque protagoniste. Illustration à travers le cas de Marc.
Concevoir l’évaluation et l’annonce du diagnostic comme une séquence thérapeutique pour tenter de minimiser l’impact du stress familial et soutenir les processus d’adaptation à la situation de handicap, telle est la démarche clinique de Pediated, le centre diagnostique enfant et adolescent des troubles du spectre de l’autisme de l’hôpital de Versailles. Présentation de ce travail centré sur l’approche systémique.
Comment accompagner les éducateurs et les enseignants dans le décryptage des « comportements problèmes » de ces enfants et adolescents rencontrés en IME ? Comment aider ces professionnels à donner du sens à ces agissements et à les transformer en symptômes pour leur permettre une modification de leur relation à l’« usager » ? Quelques illustrations cliniques viennent ici éclairer ce rôle de « métaphorisation » que le psychologue a à jouer au sein de l’institution.
Dans un contexte qui voit se développer des cadres de pratique de plus en plus souvent « hors les murs », le domicile peut alors devenir un entre-deux… entre le lieu de vie et le lieu du soin. C’est à une réflexion sur l’éthique clinique de ces pratiques dans un contexte institutionnel à laquelle nous invite l’auteur.Elle questionne ici la singularité de ce lieu du soin et la proximité dans la relation de soin induite par ce lieu de l’intime, le domicile.
À travers l’histoire d’Amélie, victime d’une encéphalite cérébrale, et de ses parents, nous sommes invités au cœur même du suivi de cette famille après l’annonce du handicap. Les trois axes développés autour de l’angoisse de mort, du travail de deuil et de la coconstruction témoignent de l’intérêt d’une approche biopsychosociale et neurosystémique pour cheminer dans cet « entre-deux du handicap » et engager un travail de reconstruction.
Dans une perspective systémique, les entretiens d’accompagnement psychologique des personnes en situation de handicap cognitif peuvent intégrer toutes les personnes qui participent à son réseau relationnel. Les auxiliaires de vie, également appelées « tierces personnes » par les usagers, y ont donc toute leur place. Quels sont alors les objectifs de cette démarche ? Quels sont les prérequis indispensables, mais aussi les limites de ce type d’aménagement ?