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Considérant que les représentations sociétales contemporaines de l’enfance et du développement participent à l’émergence et à la médiatisation du phénomène des « hauts potentiels intellectuels », l’auteure confronte cette problématique à la réalité clinique à travers ses rencontres avec des enfants identifiés HPI et leurs familles. Elle questionne ainsi les situations de surinvestissement des théories sexuelles infantiles, de « parents tardifs et enfant précoce » ou encore la notion d’« enfant augmenté ». Illustration.
Le cas de Sophie, une jeune fille de 19 ans suivie en psychothérapie, montre comment les résultats d’un bilan psychologique, dont le diagnostic de hpi n’est pas avéré, peuvent venir se télescoper avec l’histoire de la patiente. L’émergence d’une problématique narcissique-identitaire en lien avec son désir de connaître son potentiel intellectuel doit être prise en compte par la thérapeute, car cela soulève la question de ce qui peut être projeté dans la demande de diagnostic de hpi et à qui s’adresse le résultat.