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Accompagner au quotidien un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut exposer l’aidant à un risque d’épuisement physique et moral. Une prise en charge psychothérapeutique peut parfois s’avérer nécessaire et offrir un soutien indispensable pour surmonter ces épreuves. Quelle est alors la spécificité de cet accompagnement ? C’est ici à une réflexion sur la pratique du clinicien dans ce dispositif d’aide qui nous est proposée.
L’entrée en institution d’une personne âgée, à la suite de signes de démence, s’inscrit dans un contexte de perte, confrontant cette dernière à des deuils successifs. Un atelier thérapeutique autour de la pâtisserie, mené par une ergothérapeute et une psychologue clinicienne, permet d’accompagner de façon duelle et médiatisée les nécessaires remaniements psychiques que le sujet traverse. Gros plan sur cette initiative.
Aborder la question du vieillissement du couple implique de penser son installation en maison de retraite, de manière conjointe ou non, de revenir sur leurs vécus singuliers et d’interroger les impacts de l’âge, de la dépendance et de la démence sur le couple… Des questions cliniques et éthiques sont ici soulevées et invitent à réfléchir à un accompagnement individualisé des partenaires âgés en aménageant des espaces de pensée pour les soignants et les familles.
Certaines personnes se retrouvent en EHPAD sans y avoir été préparées. La rencontre thérapeutique avec Madame Papillon témoigne du cheminement à opérer lorsque l’entrée en maison médicalisée est précipitée par des chutes répétées à domicile, et qu’un déficit cognitif évolutif non encore diagnostiqué finit par être posé. Proposer un accompagnement psychologique s’avère alors pertinent, notamment après l’annonce du diagnostic de trouble démentiel.
Les maisons de retraite, et plus particulièrement les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont devenus des lieux mieux armés sur le plan médical, dépoussiérant un peu ces institutions qui avaient et ont encore parfois une réputation douteuse. La bientraitance fait partie de ces protocoles qui peuvent améliorer le quotidien des résidents, l’aspect technologique, en ce qui concerne les psychologues, étant souvent assuré par les procédures neuropsychologiques aux fins de dépistage et d’objectivation de la détérioration mentale.
La recherche en neuropsychologie, portant sur les troubles cognitifs liés notamment à la maladie d’Alzheimer, abonde. Les protocoles de renforcement qui en découlent ne permettent pas toujours de prendre en compte les besoins spécifiques de chaque patient. Le dispositif proposé ici, à partir du récit de contes de fées, propose tout au contraire de s’appuyer sur les affects, les représentations et les capacités de rêverie de chacun pour soutenir le maintien de leurs fonctions cognitives.
S’extraire de son quotidien, quitter son environnement social et familial, abandonner parfois son état civil, sont autant de situations étudiées par David Le Breton dans son dernier ouvrage, situations qui équivalent à « disparaître de soi ». Faut‑il y voir une nouvelle manière d’être au monde, ou plutôt les fondements de certaines formes de pathologie ?
En 2012 paraissait la deuxième édition du livre de Pierre Charazac, Psychothérapie du patient âgé et de sa famille 1. En vingt-cinq ans, la question de la place du tiers, celle du psychologue, du médecin auprès de la personne en fin de vie et de ses proches, a évolué et l’auteur la situe au cœur de son ouvrage. Dans cet entretien, il précise ce qui constitue la spécificité de cette relation quand la dépendance se signale dans tous les aspects du soin, et se demande si l’institution en permet une approche juste et réellement suffisante.
Soutenir la pulsion de vie par un investissement narcissique du sujet, lui permettant ainsi une certaine contenance psychique et mnésique, tel est l’objectif des ateliers-mémoire mis en place auprès des résidents d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Présentation d’un dispositif dont la singularité peut inspirer.