En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
La maladie d’Alzheimer entraîne un vide de représentation. Cela nécessite pour les patients et de la part du soignant d’en banaliser la portée afin d’en dépasser la sidération. Comment à partir d’une étrangeté radicale reconstruire un imaginaire dans lequel puisse s’inscrire le patient en tant qu’altérité ? Le soignant qui œuvre en ce sens se heurte à de multiples problèmes liés au contre-transfert. C’est pourquoi d’autres stratégies thérapeutiques sont étudiées afin que le patient Alzheimer ne soit pas réduit à la représentation d’une perte drastique, mais reprenne sa place de sujet.
Soutenir, accompagner, écouter, resocialiser, le malade atteint d’Alzheimer, exigent de la part du psychologue clinicien qu’il se repositionne en fonction de chaque patient auquel il est confronté, qu’il estime la distance à conserver afin de se préserver aussi, qu’il se soutienne d’une réflexion d’équipe. Pourtant, le fait de pouvoir assumer une certaine impuissance aide le professionnel à mieux soigner le dément.
Avec les contributions de :
L. Ploton, C. Belin, P. Robert, C. Derouesné, T. Gallarda, D. Geneau, Y. Gineste, R. Marescotti, M.-Y. Geaorges, F. Dibie-Racoupeau, V. Chavane, L. Fabre, G. Lazennec-Prévost, N. Poirier, M.-J. Guipouy, C. Bertin, etc.