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On est saturé d’informations, mais on ne peut s’en passer et, parfois même, on n’est pas informé d’événements importants qui restent dans l’ombre. Le flot de communication s’est multiplié avec Internet et les réseaux sociaux, qui s’ajoutent aux diverses chaînes de télévision et aux radios. Et tout y passe en désordre, les vraies comme les fausses nouvelles, les potins autant que les gros titres. Mais est-ce si désordonné ? Des lignes de force existent, bien qu’il faille savoir les décrypter pour s’y retrouver et comprendre a minima le fonctionnement de la transmission des nouvelles.
Polémiques, faits divers, images-choc, voyeurisme, micro-trottoir, téléréalité...A l'ère du multimédia, nous assistons au triomphe de l'émotion. Le pouvoir médiatique s'impose en faisant vibrer la sensibilité au rythme haletant de stimulations sonores et visuelles qui produisent une véritable addiction collective aux émotions. Le pouvoir politique joue sur les mêmes ressorts. S'il est vrai que l'émotion est le cheval de Troie de la manipulation, cette débauche d'excitations sensorielles soulève des enjeux éthiques majeurs. Quand nos émotions sont dévoyées, nous alerte l'auteur, ce sont nos jugements de valeur qui se trouvent pervertis.
Sommes-nous désormais voués à être gouvernés par les émotions ? Cet essai interroge les ressources intérieures dont nous disposons pour faire face au charivari émotionnel ambiant.
Se démarquant du rationalisme moral qui en appelle à l'autorité de la raison, il plaide en faveur d'un rationalisme critique qui mette à jour les ressorts affectifs des stratégies manipulatrices. Il passe ainsi au crible des émotions telles que la compassion, la peur, l'angoisse, l'indignation ou la complaisance morbide. Pour résister à la médiocrité des émotions médiatiques, il faut savoir les décrypter et leur opposer notre propre palette d'expériences affectives.
Un essai original qui fait sortir les émotions du cadre purement privé et apporte un éclairage nouveau sur les faits de société.
Sommes-nous désormais voués à être gouvernés par les émotions ? Cet essai interroge les ressources intérieures dont nous disposons pour faire face au charivari émotionnel ambiant.
Se démarquant du rationalisme moral qui en appelle à l'autorité de la raison, il plaide en faveur d'un rationalisme critique qui mette à jour les ressorts affectifs des stratégies manipulatrices. Il passe ainsi au crible des émotions telles que la compassion, la peur, l'angoisse, l'indignation ou la complaisance morbide. Pour résister à la médiocrité des émotions médiatiques, il faut savoir les décrypter et leur opposer notre propre palette d'expériences affectives.
Un essai original qui fait sortir les émotions du cadre purement privé et apporte un éclairage nouveau sur les faits de société
« Cette recherche a été accomplie dans le cadre d’un dea d’analyse du discours médiatique et a été l’occasion pour Djamel Abssi-Bazilier de prolonger de façon universitaire un investissement de plusieurs années sur les questions de psychanalyse. Ce travail a été apprécié très favorablement par le jury de dea et je suis fort heureuse qu’il donne lieu aujourd’hui à une publication dans une revue de psychologie. »