En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Désormais, des évaluations externes sont réalisées par des organismes extérieurs aux institutions sociales et médico-sociales dans le but avancé de les aider à établir leur organisation. Celles-ci reposent sur des « Recommandations de bonnes pratiques professionnelles » énoncées par l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm). Jean-Yves Broudic analyse ici deux de ces recommandations et s’interroge sur le parti pris accordé au comportementalisme au détriment de la psychologie clinique et de la psychanalyse.
La fonction de supervision est souvent convoquée au sein des équipes de travailleurs sociaux, mais qu’en est-il de la place et du rôle du professionnel qui l’assurera ? Quelle est la nature de ses interventions ? Si la fonction de superviseur touche au « désencombrement » du transfert s’établissant entre un sujet et un professionnel, reste à voir les paradoxes de cette position et les exigences qu’elle requiert.
Tel était le thème de la journée initiée le 14 avril dernier par « L’Appel des Appels », sous l’égide de Roland Gori et Stefan Chedri, et qui a réuni plus de 250 personnes ; une participation particulièrement encourageante quand on sait qu’elle a été organisée en peu de temps.
Dispositif médico-social, les Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP), accueillent des jeunes souffrant de troubles psychiques altérant leurs capacités de socialisation et d’apprentissage. Si leurs pathologies sont qualifiées de « handicap psychique », reste à voir comment entrer en lien avec eux et leur permettre de « poser des mots sur les affects ». Du travail autour du processus de séparation-individuation aux rencontres dynamiques avec « temps de parole » et « groupe de parole », immersion en ITEP.
Dans le champ psychosocial, le terme d’« usager », d’apparition récente, a tendance a remplacer celui de « patient ». Malgré les réserves quant à l’emploi de ce signifiant, celui-ci mobilise potentiellement des enjeux inconscients et laisse davantage de place au sujet dans le déploiement des soins afin qu’il devienne acteur de son traitement. Il reste au praticien de questionner sa fonction et son expertise au sein du dispositif clinique afin de rendre opérante l’utilisation de ce concept.