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La mémoire est à situer également dans son rôle dans la transmission intergénérationnelle. Et se pencher sur cette dimension fondamentale conduit à comprendre la mémoire dans ses distorsions, ses lacunes, ses dérives, ses surgissements imprévisibles, autant que dans ses productions poétiques et ses mystérieuses et fascinantes alchimies.
Ce dossier sur la mémoire humaine est loin d’être exhaustif et même assez loin d’inventorier, fût-ce sommairement, ce qui a été écrit de plus significatif sur ce thème dans l’optique des neurosciences, de la psychanalyse ou, plus largement, des sciences humaines ou sociales. Néanmoins, il réunit une diversité de perspectives, suffisante pour donner une idée de l’étendue, de la densité, des connaissances actuelles dans ce domaine. Les différentes orientations esquissées ici concourent à dessiner les contours d’une aire d’exploration, non encore totalement défrichée, traversée de divergences, toutefois relatives puisque n’excluant pas des recoupements intéressants et des zones de complémentarité.
Anne-Marie Costalat-Founeau s’est efforcée de démêler, au cours de ce débat, la complexité des mécanismes qui interviennent dans la construction de l’identité individuelle ou collective, concept qui a fait l’objet de nombreux travaux depuis une quarantaine d’années. Ce faisant, elle a progressivement dégagé sa propre conception de l’identité au sein de laquelle la notion de « capacité d’action » joue un rôle essentiel.