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Au croisement des modèles théoriques, cet ouvrage propose une étude sur la mémoire, son fonctionnement et ses troubles, dans une double lecture, celle de la psychanalyse et celle des neurosciences avec le maillon intermédiaire de la psychologie développementale précoce. Sans amalgame ni clivage, l'auteur fait apparaître des correspondances entre concepts relevant d'épistémologies différentes, entre fonctionnement cérébral et fonctionnement psychique. Les neurosciences comme la psychanalyse mettent en perspective la dynamique et les enjeux des processus mnésiques. Des vignettes cliniques autant du côté de l'enfant que du côté de l'adulte illustrent, dans le sillage de Winnicott, la continuité dans le développement du sujet. Cet ouvrage est utile à tous les cliniciens engagés dans l'accompagnement et le soin des formes de pathologie qui mêlent les influences neurobiologiques et plus directement psychologiques. Il leur permet d'oser maintenir leur positionnement clinique, tout en évitant de tomber dans le déni du poids de la biologie.
La psychologie, qui traite du fonctionnement mental, s’est beaucoup occupée de la mémorisation,
souvent avec des modèles plus adaptés aux ordinateurs – ces éléphants de mémoire – qu’aux humains.
Elle s’est aussi intéressée aux logiques cognitives formelles qui se traduisent en équations algébriques et sont bien
adaptées aux raisonnements mathématiques, ceux que l’on retrouve dans la formation scientifique dispensée dans les grandes écoles formant les futurs
dirigeants comme dans les études médicales.
À l'heure où l'on ne parle que de mémoire, collective ou
individuelle, de remémoration et de célébration, quelles sont les
forces positives de vie, de lien, de contact, propres à l'oubli ?
Simon-Daniel Kipman, psychiatre et psychanalyste, interroge
la signification de nos oublis : que nous montrent-ils et que nous
cachent-ils ? Que découvrons-nous à force de chercher des mots
insaisissables, des instants dont le souvenir s'est évanoui?
Indice précieux et indispensable, il prend sens dès lors qu il est
décrypté dans sa forme ou dans sa fonction. Aussi est-il essentiel
de le déceler, tant pour comprendre son fonctionnement
psychique que pour améliorer nos méthodes thérapeutiques.
De la petite enfance au deuil, ce livre passionnant, qui aborde
également le culte de la mémoire et de la remémoration
systématique, est un éloge de l'oubli dans sa fonction vitale.
Mécanisme psychique constant et massif, il nous empêche
d'encombrer notre mémoire forcément limitée, libère la pensée,
favorise l'innovation et stimule la curiosité.
À la peau et par la peau se transmettent la mémoire des émotions, les traces d’un corps parfois si blessé qu’il ne peut exprimer qu’un besoin d’en finir avec la vie. La création artistique fait circuler des énergies, du dedans au dehors et du dehors au dedans, par tâtonnement. Une image peut s’imposer, sensible et palpable. Les contenus psychiques s’élaborent alors dans l’émerveillement d’être le sujet d’une reconstitution symbolique.
Si le travail de deuil est toujours un cheminement douloureux à accomplir, comment peut-il s’opérer quand les ressources psychiques sont altérées par le grand âge ? Quelles répercussions cognitives peuvent en découler, et notamment quand c’est un membre de la filiation qui disparaît ? Quelles attentes sous-tendent l’alliance thérapeutique ? L’histoire de Madame F nous ouvre quelques pistes pour penser cet accompagnement et la place que peut y occuper le psychologue.
Des études statistiques confirment que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à vivre la maladie d’Alzheimer, qu’il s’agisse de leur propre mal ou de celui d’un proche à soutenir. Et, quand c’est bien la femme qui est affectée dans son esprit et dans son corps, quelles traces de sa féminité subsistent alors dans son discours et dans ses actes ? Comment la malade se vit-elle femme malgré tout ? La présentation de deux cas cliniques invite à cette réflexion singulière.
Concevoir l’importance de l’infantile sur la construction de notre appareil cognitif et de notre psychisme est entré dans la représentation commune ; et la psychanalyse y a largement contribué par le dévoilement des traces laissées par le vécu. Mais la question se pose tout autrement ici, puisqu’on ne peut percevoir intimement ce qui n’a pas encore laissé de traces en soi. Qui sommes-nous, lorsque nos capacités motrices, cognitives ou notre autonomie déclinent ? quand les années qui nous restent à vivre, si elles nous sont inconnues, nous placent si près de la mort ? Et de quels professionnels avons-nous alors besoin ?
Quels peuvent être le rôle et la mission du psychologue auprès des sujets âgés accueillis en long séjour de gériatrie et des équipes soignantes qui les entourent ? Comment penser le cadre d’intervention, et selon quels critères ?
Comment soutenir les résidents dans cette ultime étape de vie ?
Souplesse et créativité seront les prémices de toute élaboration de modalités d’accompagnement.
Les patients cérébro-lésés souffrent de lésions cérébrales dues à des traumatismes crâniens, des tumeurs, des accidents vasculaires. Ils présentent des atteintes cognitives comme des troubles du langage, de la mémoire, du geste, de la reconnaissance des visages, de l’orientation dans le temps et dans l’espace. Cette multiplicité des atteintes qui touche à la perception de son identité propre par le sujet est un élément essentiel à prendre en compte. L’on se doit de constater aussi que cette pathologie a été pendant longtemps peu explorée dans ses dimensions clinique et psychopathologique.
Si les troubles cognitifs peuvent altérer la relation au patient, Hélène Oppenheim-Gluckman nous invite à réfléchir sur le type de cadre et de pratique psychothérapique à mettre en place avec ces patients cérébro-lésés, et plus particulièrement sur la place de la cognition dans notre économie psychique.