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Qu'est-ce qu'une éducation suffisamment bonne ? Famille, école, société... apportent chacune leur pierre à l'édifice éducatif. Mais quelle est leur part respective ? Et comment s'articulent transmission familiale et acquisitions scolaires ou sociales ?
Apprendre, savoir, transmettre sont les trois thèmes au cœur de cet ouvrage. Les auteurs, issus de différentes disciplines psychanalyse, sciences de l'éducation, linguistique, philosophie, psychologie , étudient ensemble les liens entre champ éducatif et champ clinique.
Dans le prolongement des travaux de Freud, de ceux de sa fille Anna, de Ferenczi, d'Aichhorn ou d'auteurs contemporains, ils questionnent cette rencontre entre pédagogie et psychanalyse. L'ouvrage interroge ainsi les liens entre les découvertes cliniques et les pratiques éducatives et soignantes : apprentissages ordinaires et troublés ; psychanalyse d'enfants à tendance antisociale ; apprentissage chez les enfants malades ou handicapés...
À l'intersection entre éducation, psychologie et philosophie, ce livre explore une problématique au cœur des enjeux contemporains.
Le travail lié au processus de l’adoption est éminemment complexe. Il concerne avant tout la problématique de l’abandon/adoption, l’institution symbolique du sujet par la filiation et la reconnaissance par et pour l’enfant de l’expérience primitive de cet abandon. En définitive, quel roman familial les candidats à l’adoption pourront-ils bâtir afin que l’enfant puisse se construire dans sa nouvelle cellule familiale ?
Peu de parents osent avouer qu'ils ont une préférence ou une attirance particulière pour l'un ou l'autre de leurs enfants. Pourtant le phénomène est habituel. Les chouchous sont partout : dans la Bible, les mythes et légendes de toutes les civilisations, les contes traditionnels, les films comme L'incompris ou Le choix de Sophie, la littérature autobiographique, les romans contemporains.
Quels mots, quels signes ont été utilisés de l'Antiquité à nos jours pour nommer ou suggérer la préférence ? Comment sait-on qu'on est l'élu ? Par quels avantages affectifs ou matériels se montre-t-elle ? Quelles sont les « bonnes raisons » qui expliquent ce favoritisme ? Quelles émotions génère-t-il du côté des non-préférés, des chouchous, des parents ? Comment évolue-t-il au fil du temps ?
Et si, en définitive, la préférence était une prison dorée, et le chouchou un mal-aimé qui serait plus à plaindre qu'à envier ? Surtout lorsqu'on sort du « normal » pour tomber dans le pathologique avec des conséquences parfois graves sur la famille et la vie de chaque enfant.
Ce voyage, somme toute amoureux, permet à chacun de répondre en conscience à la question première : être le préféré, chance ou malchance ?
L’histoire de cette famille est relativement représentative des difficultés rencontrées par certains parents lorsque se présente un décalage entre le désir d’enfant et l’inscription dans un processus de parentalité. Fort heureusement pour Hugo, la présence paternelle a été telle qu’elle a permis de contenir, et la mère, et le bébé. Quelques symptômes de l’enfant, fréquents en périnatalité et qui exacerbent parfois les aléas de la construction du lien, justifieront d’autant plus un accompagnement pluridisciplinaire croisant psyché et SOMA.
Si la relation mère-enfants a été abondamment étudiée (excluant souvent le père), celle qui lie le père à ses enfants reste encore largement méconnue.
Qu'en est-il de la place du père dans nos sociétés contemporaines ? Quelle nouvelle figure paternelle voit-on émerger suite aux modifications radicales qui ont bouleversé les rapports homme/femme et donc père/mère à l'époque moderne ?
Nouvelles modalités de procréation, émancipation des femmes, accroissement du nombre de divorces, recompositions familiales ont profondément transformé la place et la fonction du père. Que reste-t-il de la figure paternelle entre démission des pères, confusion des rôles et abandon du modèle du pater familias ? La place du père est à réinventer.
Si certains pères se dérobent à leur fonction, d'autres en revanche sont beaucoup plus présents et aptes à s'occuper des enfants dès le plus jeune âge.
Les auteurs de ce livre tous cliniciens spécialistes de la psychanalyse de l'enfant explorent les problèmes cliniques et théoriques posés par l'actualité du père. Un ouvrage de référence qui nous permet de repenser la place et la fonction paternelle. Un livre qui s'adresse aux thérapeutes comme au grand public.
L’adoption est le fruit d’un processus complexe et conflictuel. Erica Francese explore avec acuité les représentations sociales et les fantasmes qui l’accompagnent, et parfois le polluent, le statut trouble ou ambigu de l’adoptant – oscillant entre la bienfaisance et la rapacité – et la démarche sublimatoire de comblement du vide associé à la question des origines par « un travail d’acculturation ».
Si la question des origines occupe une place centrale dans la structuration de l’individuation et du sentiment d’appartenance, le « récit des origines » devient quant à lui de plus en plus difficile à retracer et transmettre. Le développement de techniques d’aide médicale à la procréation, la complexification des formes familiales ou encore la remise en cause de l’identité sexuelle nous renvoient à cette question fondamentale à l’œuvre et au cœur de ces nouveaux liens de parenté.
Depuis quelques décennies, en France et en Europe, le modèle familial traditionnel fondé sur un couple composé d’une femme et d’un homme unis par les liens du mariage, et ayant des enfants communs, n’est certes pas contesté, mais ne constitue plus dans les faits le seul mode d’organisation de la vie familiale. Dans un contexte de mutation des modèles, la place faite aux grands-parents, beaux-parents, aux concubins homosexuels est donc en train de se redéfinir. Mais quelle en est l’évolution législative ?
Qu’est-ce qu’un parent aujourd’hui ? Si le cadre juridique permet aux adultes et enfants de se définir comme « père et mère de » et « fils et filles de », la qualité des liens ne peut se déduire de la simple filiation biologique ; la filiation psychique est à prendre en compte. Aussi, la clinique de la parentalité questionne la nature même de la filiation et place « l’intérêt de l’enfant » au centre des débats.
La famille évolue, se diversifie dans ses formes et, de fait, l’intervention sociale en direction de la famille évolue également. Mais dans quel sens et selon quels mouvements ? Bien sûr en essayant de s’adapter à la complexification des problématiques, mais ce n’est pas si simple et les motivations et choix d’orientation peuvent être ambivalents, voire diamétralement opposés. Aujourd’hui, quel visage prend l’intervention sociale et légale et quels en sont les objectifs ?