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La famille est en mutation, et l’évolution des sciences qui permet aujourd’hui de concevoir un enfant hors relations de couple y est certes pour beaucoup. Mais les structures familiales changent également, les familles se recomposent, la parentalité évolue faisant place à des tiers, beaux-parents, parent de même sexe, etc.
Devenir parent – au cours de la grossesse, de l’accouchement, puis dans les premiers temps avec le bébé – est une mise à l’épreuve des individus et du couple lui-même. Quant à l’enfant à naître, il effectue un tumultueux voyage vers notre monde.
Comment prépare-t-on ce délicat passage du fœtus au petit humain ? Quel rôle jouent les professionnels à la maternité ? Pourquoi y rencontre-t-on désormais des psys ?
Un obstétricien et un psychanalyste, s’appuyant sur leur expérience de cliniciens, dépassent le clivage du corps et de l’esprit pour explorer, dans un dialogue sans jargon, les temps forts de la grossesse, de la naissance et de l’accueil du nouveau-né. Ils permettent ainsi aux couples d’aborder plus sages et mieux armés ces neuf mois cruciaux, les relations avec les professionnels de santé et les premiers moments de leur vie de famille.
Parents virtuels et confirmés, professionnels en formation ou chevronnés trouveront dans cet ouvrage non pas des réponses standardisées mais des éléments de réflexion pour mieux accueillir un enfant.
Gynécologue-obstétricien, Paul Cesbron a été chef de service de la maternité de Creil. Psychanalyste, Sylvain Missonnier est Professeur de psychologie clinique de la périnatalité à l’Université Paris-V-Descartes (laboratoire LPCP). Tous deux ont publié de nombreux ouvrages sur le thème de la naissance.
Si le père n’a pas les moyens de vivre la grossesse dans son corps, rien ne laisse supposer qu’il ne puisse faire l’expérience de la grossesse psychique. La place du père et la fonction paternelle ont subi des transformations, parfois radicales, au cours de l’existence. Mais cet homme est-il capable de vivre l’équivalent masculin de la préoccupation maternelle primaire dont parle D. W. Winnicott ?
S’adressant aux enfants et aux adolescents, et pensé dans une logique d’intégration à un dispositif de soin existant déjà, l’accueil familial thérapeutique se trouve être une solution alternative à l’hospitalisation. Le récit et l’analyse de deux situations d’accueil viendront éclairer la spécificité de l’indication de ce type de soin, sa mise en œuvre et sa portée thérapeutique.
Si les consultations s’adressent bien souvent aux adolescents consommateurs de cannabis, il n’en demeure pas moins que leurs parents ont eux aussi besoin d’un lieu où leur souffrance et leur désarroi puissent être entendus. Une meilleure compréhension des éléments qui les a projetés, eux et leurs enfants, dans cette réalité, leur permettra de rétablir les lois de la parole. L’exemple d’une consultation ambulatoire à Aix-en-Provence.
Créer dans un quartier suburbain, à population d’origines culturelles et linguistiques diverses, un lieu uniquement fondé sur l’échange de parole et non sur la satisfaction des besoins, c’est l’expérience « de terrain » tentée par des collègues, pluridisciplinaires, qui nous font partager leur projet, leurs difficultés, leurs interrogations.
Le temps de la protection de l’enfance est-il révolu ? Sous le couvert de soutien à la parentalité, une forme de police des familles à visée sécuritaire s’installe dans notre société. La protection de l’enfance se voit contaminée et infléchie par le champ de la prévention de la délinquance.
L’adolescence réactualise les enjeux du lien père-fils œdipien mais aussi préœdipien. Les désirs incestueux et parricides du père et du fils
sont alors réactivés. De la résolution de ceux-ci dépend la disparition de troubles potentiels liés à la proximité réelle et fantasmatique entre le père et le fils.
L’entrée dans l’adolescence des enfants est un moment qui est souvent envisagé par les parents comme la fin d’une période peu conflictuelle, voire aconflictuelle, et le début d’une autre beaucoup plus houleuse et inquiétante. Ainsi entend-on dire dès son jeune âge, lorsque l’enfant s’oppose à ses parents : « Qu’est-ce que ça va être à l’adolescence ? »