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L’accueil en service pédiatrique d’enfants de familles exilées amène souvent les psychologues à travailler en partenariat avec un traducteur. À partir d’une définition des notions d’exil et de langue maternelle, puis de l’analyse d’un cas clinique, on se questionne ici sur la manière dont le traducteur, lorsqu’il se met en situation d’interprète médiateur, permet à un enfant reçu en consultation psychothérapeutique d’habiter sa langue maternelle, et ainsi de favoriser le dispositif de soin.
Sitôt diplômé en psychologie, Arthur Mary décrochait un poste de médiateur en milieu hospitalier. Aujourd’hui universitaire, il revient sur cette expérience professionnelle et tente de saisir, après coup, les mécanismes à l’œuvre dans ce travail qui trouvait place dans la salle d’attente d’un service d’urgences pédiatriques.