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Que peuvent nous apprendre les sciences humaines et sociales sur les comportements
individuels ou collectifs au sein de vastes rassemblements populaires, qu’il s’agisse
de rassemblements pour des motifs politiques, religieux, sportifs, etc. ? Le « Mondial » de football, qui se tient au Brésil jusqu’au
15 juillet prochain et qui rassemblera probablement des millions de supporters, sert de fil rouge à cet entretien.
Quel rapport y a-t-il entre psychanalyse, politique et art ? Quel trait commun pouvons-nous percevoir entre ces trois différentes modalités de l’agir humain ? Ne s’agirait-il pas de trois façons de faire vibrer un réel qui échappe à tout savoir ? Trois actes qui seraient en résonance, et donc en contigüité presque intime ?
Eh hop, les jeux Olympiques sont finis, à peine quelques éventuels souvenirs qui remontent à l’occasion. Un exemple ? Allez, deux, même. Quand je vois les danseurs de hip-hop, je me demande s’ils ne se sont pas largement inspirés de certains mouvements de gymnastique au sol. Et quand j’entraperçois les jeux vidéo de combat, je me dis que leurs créateurs ont vu, au moins une fois, un combat de taekwondo : même gestuelle, quasi mécanique dans sa logique répétitive. Dans notre monde postmoderne, tout se croise, se mêle et se reprend, modifié et reformé pour un nouvel objet, tout s’influence par la mise en contact.
Agir dans l’intérêt seul du patient est un fondamental de tout soignant. Mais quand les politiques de santé publique investissent les manières de concevoir et d’exercer le soin en assurant la promotion de l’éducation thérapeutique du patient, qu’en est-il ? À travers la psychiatrie, discipline singulière où les souffrances et complexités des sujets en appellent à des soins spécifiques, l’auteur nous interpelle sur l’« effraction du politique dans la clinique » avec l’instauration de programmes d’éducation procéduriers et la possible mise sous-tutelle
des soignants.
Réformes par-ci, réformes par-là. Qu’est-ce qui n’est pas à réformer ? Et pourquoi tant de réformes ? Ce vocable à la mode n’est-il pas en train de passer ? Alors même qu’il promettait de beaux jours, des jours meilleurs : il fallait dépoussiérer les administrations, dynamiser la production et le commerce, libérer les énergies, valoriser le travail… en somme, se redresser.
Ce texte intervient à un moment de la vie politique où il semble opportun de tirer quelques leçons des dernières élections présidentielles. En abordant le problème de la démarcation entre l’idéologie et la science politique, ou entre la théorie et les programmes ou dispositifs techniques, ou encore entre les démarches individuelles et les processus collectifs, l’auteur, qui s’exprime ici en tant que spécialiste des organisations, apporte une contribution psychosociale originale à l’analyse politique.