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Considérant que les représentations sociétales contemporaines de l’enfance et du développement participent à l’émergence et à la médiatisation du phénomène des « hauts potentiels intellectuels », l’auteure confronte cette problématique à la réalité clinique à travers ses rencontres avec des enfants identifiés HPI et leurs familles. Elle questionne ainsi les situations de surinvestissement des théories sexuelles infantiles, de « parents tardifs et enfant précoce » ou encore la notion d’« enfant augmenté ». Illustration.
S’appuyant sur la méthodologie de passation et d’analyse du WISC-V, l’auteure fait ici le point sur le choix des outils d’évaluation utilisés pour déterminer le haut potentiel intellectuel (HPI) et précise comment celui-ci se détermine à partir du quotient intellectuel total (QIT). Cependant, à travers l’exemple du bilan de Mirabelle, une jeune-fille de 12 ans, elle démontre aussi l’intérêt de proposer des épreuves projectives en complément, afin d’avoir une vision plus globale du fonctionnement psychique de l’enfant « troublé ».
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.