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Dans cet entretien, Jean-Luc Viaux revient sur son parcours et son engagement pour les enfants victimes de violence. Le psychologue dénonce une évolution trop lente du système de protection des mineurs en France, un réel souci de formation des professionnels et un cruel manque de moyens. Mais il existe également des solutions inspirantes, comme la Fondation les Nids qu’il préside, et qui accomplit un travail remarquable dans l’accompagnement des enfants en grande souffrance.
Après un bref rappel du contexte de la protection de l’enfance en Nouvelle‑Calédonie, les auteurs nous font part ici de leurs observations issues d’une expérimentation d’un groupe de parole à visée psychosociothérapeutique auprès d’adolescents délinquants. Intégrant les dimensions d’appartenances sociales et générationnelles et se déroulant dans un espace culturellement marqué, ce groupe se veut comme un palier dans le long parcours de prise en charge du jeune.
Visite en présence d’un tiers ou visite médiatisée : quelle différence ? Près de sept ans après la promulgation de la loi inscrivant ces termes dans le code civil, force est de constater qu’un certain flou, voire des confusions demeurent encore dans le champ de la protection de l’enfance. Les enjeux étant importants, l’auteur propose un éclairage historique et présente un dispositif de visite médiatisée en action éducative en milieu ouvert, l’occasion de questionner les apports et les limites des visites médiatisées. Illustration.
Dans le cadre des violences intrafamiliales, il est une violence moins visible, plus insidieuse, celle qui expose l’enfant aux maux du couple et qui peut avoir un impact sur sa construction psychique. S’appuyant sur le cas de Lorenzo, Nicolas Sajus pointe ici toute la complexité de ces situations et propose des hypothèses cliniques pour aider les professionnels de la protection de l’enfance à mieux cerner les enjeux psychotraumatiques.
La question de la maltraitance de l’enfant révélée sur le corps entraîne dans les situations extrêmes un processus de séparation qui, de fait, vient protéger l’enfant. Comment, néanmoins, comprendre la souffrance psychique qui demeure ? Comment intégrer la composante de l’organisation familiale groupale dans la compréhension des phénomènes de violence ? Il convient de réfléchir à la façon de la mobiliser afin de créer des conditions favorables à un changement, étayées par les institutions chargées de la protection de l’enfance.
L’écrit est un acte clinique essentiel dans notre profession. Dans le domaine de la justice, le psychologue reste le discutant du sens et pose clairement les questions auxquelles ni la technique de l’expertise – ou de l’attestation, ou du signalement –, ni les conditions de production de l’écrit, ni l’attitude du sujet lui-même ne permettent de répondre.
À la lumière d’une situation clinique issue d’une pratique institutionnelle en protection de l’enfance est explorée la façon dont l’organisation de la fratrie viendrait induire ou renforcer un dysfonctionnement familial ayant pu conduire à un placement de deux frères, Victorien et Ovide. L’intérêt portera ici sur une clinique des positions subjectives au sein de la fratrie afin de voir comment celles-ci se révèlent être à la fois un témoignage de la problématique familiale tout en étant le moteur.
Alors que les décrets concernant la réforme de la protection de l’enfance de 2016 sont parus, force est de constater que l’écart entre la loi et le quotidien des professionnels se creuse. L’auteur propose ici une lecture d’orientation systémique et des pistes de réflexion sur la façon dont les professionnels intervenant dans ce champ gagneraient à clarifier la construction de leurs logiques d’intervention. Partage autour de la posture singulière du psychologue « intervenant stratégique ».
Lors de l’évaluation des candidatures à l’agrément des assistants familiaux, le psychologue, s’il est clinicien, doit à la fois répondre à la commande institutionnelle et respecter son éthique clinique. Entre la fonction technique d’expert et la posture d’écoute du sujet dans sa souffrance, comment se positionner en équilibre ?
À travers le cas clinique déroulé ici au fil des pages, Yolande Govindama témoigne de la nécessité de penser un dispositif adapté au cadre de la protection de l’enfance qui tienne compte des effets de la contrainte judiciaire sur l’évaluation, le diagnostic et l’accompagnement thérapeutique. Démonstration.