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L’enfant porteur de handicap mental occupe une place spécifique au sein de la famille, variable bien entendu selon les cultures. Lorsque certains éléments du traumatisme initial se réactualisent dans le pays d’accueil, le regard des professionnels implique d’autres références, voire d’autres dispositifs accueillant la complexité de la situation. En témoigne le cas de Divin, issu d’une famille migrante, pour lequel un dispositif transculturel s’est avéré nécessaire pour éviter la répétition d’un parcours traumatique.
Ce qui manque aujourd'hui dans le travail social, ce ne sont pas les idées, c'est l'énergie. l'envie et la question du sens. Où trouver les forces pour réenchanter le social. pour récréer ici et maintenant l'aventure du social ? Comment continuer à travailler avec les enfants, les familles en grande difficulté, alors que nous-mêmes, acteurs sociaux. sommes condamnés à la précarité de nos moyens ? Comment favoriser l'autonomie des individus et des groupes alors que nous-mêmes, dans nos institutions, nous sommes de plus en plus souvent condamnés à la dépendance et à l'hétéronomie ? Face à de tels enjeux.
Laurent Ott illustre les 1001 facettes d'une résistance nécessaire pour inventer ensemble les pratiques sociales et éducatives d'aujourd'hui et de demain. II puise au cœur de l'action de l'association Intermèdes Robinson les raisons d'agir. de sortir de la routine, d'aller vers l'autre, d'abolir les distances. d'interroger les frontières, de nous confronter à une réalité complexe. sociale, économique, relationnelle et politique.
Ce recueil poétique et pourtant éminemment concret constitue un manifeste politique ambitieux : ces textes courts. accessibles à tous. invitent à une réappropriation de la vie commune. Leur ancrage local dans l'action et dans la culture, loin de relativiser le propos. de le limiter à de simples événements, ouvre au contraire sur des thèmes de réflexion universels. Tel est en effet le sens du travail local au cœur du "milieu" : trouver ici et maintenant ce qui nous permet de comprendre une condition qui nous dépasse et qui nous est commune.
La présence d’un tiers lors de l’exercice du droit de visite (visites médiatisées), a été récemment renforcée par la loi du 5 mars 2007 (article 375-7) réformant la protection de l’enfance. Cette pratique fort intéressante, mais très controversée, pose un certain nombre d’interrogations chez les professionnels qui y sont confrontés. Les motivations des juges des enfants à ordonner des « visites médiatisées » peuvent être très variées et la pratique peut aussi être très hétérogène. Certains services de l’Aide Sociale à l’Enfance organisent eux-même ces visites médiatisées. Ils peuvent aussi les déléguer à d’autres établissements et services ; l’Ecole des parents et des éducateurs d’Aix et du pays d’Aix a été sollicité par le Conseil général des Bouches-du-Rhône en 2008 pour leur mise en place. Depuis ce partenariat, des nombreux moments d’échanges et de réflexions communs ont eu lieu. Ce colloque a eu pour objectif d’approfondir une réflexion sur les visites médiatisées à différents niveaux : la justice, la clinique, la place des familles (familles biologique et famille d’accueil). Les débats sont centrés sur des situations cliniques présentées par des professionnels travaillant dans divers établissements, discutées par des intervenants de renommée nationale.
On a tendance, en France, à considérer le système socio-éducatif comme peu dynamique et innovant. Pascale Breugnot montre ici qu’à l’inverse se développent en son sein des processus transformateurs basés sur des expérimentations locales, soumises à évaluation, soutenues pas des dispositifs institutionnels adaptés aux besoins, inspirés par les travaux les plus évolués en sciences humaines.
Penser et parler la sexualité dans les établissements relevant de la protection de l’enfance est une question qui se pose avec acuité pour les éducateurs. Se retrouvant face à des enfants et adolescents témoignant d’une vie sexuelle fantasmatique, pulsionnelle, ils peuvent être convoqués dans celle-ci et devoir alors faire face à ces « risques du métier », contenir les tensions sociales de la mixité ou encore être garant du respect de l’intimité (1).
La famille évolue, se diversifie dans ses formes et, de fait, l’intervention sociale en direction de la famille évolue également. Mais dans quel sens et selon quels mouvements ? Bien sûr en essayant de s’adapter à la complexification des problématiques, mais ce n’est pas si simple et les motivations et choix d’orientation peuvent être ambivalents, voire diamétralement opposés. Aujourd’hui, quel visage prend l’intervention sociale et légale et quels en sont les objectifs ?
Le temps de la protection de l’enfance est-il révolu ? Sous le couvert de soutien à la parentalité, une forme de police des familles à visée sécuritaire s’installe dans notre société. La protection de l’enfance se voit contaminée et infléchie par le champ de la prévention de la délinquance.