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Avec l’avènement du véhicule autonome, notre rapport à la mobilité va connaître une nouvelle révolution. Mais cette révolution dépasse le cadre du développement technologique et nécessite un examen approfondi des rôles respectifs de l’homme et de la machine. Cette exigence d’analyse psycho-ergonomique est d’autant plus nécessaire que l’automatisation introduit des problèmes jusqu’alors inexistants. Les auteurs esquissent ici quelques-uns des enjeux associés aux différents niveaux de délégation de conduite.
Comment inciter les usagers de la route à adopter de meilleurs comportements de mobilité ? Comment concevoir des actions de promotion qui soient efficaces, durables et peu coûteuses ? Les théories issues de la psychologie sociale, partant du postulat que la perception subjective permet une meilleure prédiction des comportements que la perception objective, peuvent proposer des pistes de solutions. Quelques-unes sont détaillées ici.
Dirigeant du Parti communiste italien, sénateur, maire de Naples de 1975 à 1983, Maurizio Valenzi raconte ici sa traversée du XXe siècle, depuis la lutte antifasciste en Tunisie, où il est né en 1909 et où il connaîtra les geôles et la torture de Vichy, jusqu'à son arrivée en 1944 à Naples, qui devient sa ville d'adoption, et à laquelle il consacrera sa vie et son temps jusqu'à sa disparition en 2009 (1ère édition Confesso che mi sono divertito, Tullio Pironti, 2007).
Serge Moscovici nous a quittés dans la nuit du 15 au 16 novembre dernier. Il laisse, je pense, à tous ceux qui l’ont connu le souvenir d’un homme affable, généreux, modeste et discret.
Les questions de l'apprentissage, de la compétition entre pairs, des menaces liées à l'échec ou de la valorisation issue de la réussite, au cœur de l'ouvrage, sont éminemment pertinentes dans le cadre de l'enseignement scolaire et universitaire, de la formation ou de la performance dans les organisations, qui sont considérés sous un angle psychosocial. L'ouvrage s'organise en 5 chapitres : le premier développe les fondements philosophiques et scientifiques qui rendent légitime une approche de l'acquisition de la connaissance et de la performance par l'influence sociale. Le second décrit les motivations inhérentes à cette acquisition ou à la performance. Le troisième examine les éléments relatifs à la comparaison sociale qui y interviennent. Le quatrième développe une articulation des processus de comparaison et des motivations en termes de régulations relationnelles et sociocognitives. Enfin, le dernier chapitre détaille la théorie de la connaissance qui articule l'ensemble et permet de distinguer toute une variété de dynamiques d'influence sociale.
Comment gérer la participation des personnes handicapées à la vie de l’entreprise et comment influer positivement sur les perceptions et les représentations des handicaps ? Cette contribution apporte des réponses à ces questions et esquisse les linéaments d’un politique générale de sensibilisation au problème du handicap, dans et hors du monde du travail, appuyée sur une enquête auprès d’une population significative de salariés de grandes entreprises industrielles ou commerciales.
Dominique Fablet propose un condensé de ses travaux sur l’analyse des pratiques professionnelles, notamment dans le domaine du travail social, de la formation, du conseil, de la santé. Il présente aussi un schéma de formation-intervention assez flexible pour s’appliquer à diverses demandes, individuelles ou collectives, et à divers cadres organisationnels ou institutionnels. La démarche implique le recours, selon le cas, aux conceptualisations psychosociologiques ou psychanalytiques.
Le volontariat de solidarité internationale expose l’individu à des situations multiculturelles complexes, susceptibles d’entraîner un choc culturel, un bouleversement de ses repères, une prise de recul vis-à-vis de sa culture et d’aboutir, de fait, à l’élaboration d’une nouvelle identité « interculturelle ». Ce processus d’autoformation par l’expérience et l’environnement serait par extension à l’origine de la notion de citoyen planétaire.
Ce texte intervient à un moment de la vie politique où il semble opportun de tirer quelques leçons des dernières élections présidentielles. En abordant le problème de la démarcation entre l’idéologie et la science politique, ou entre la théorie et les programmes ou dispositifs techniques, ou encore entre les démarches individuelles et les processus collectifs, l’auteur, qui s’exprime ici en tant que spécialiste des organisations, apporte une contribution psychosociale originale à l’analyse politique.
La série Bilans et perspectives en psychologie sociale a pour projet d’offrir aux lecteurs une sélection des programmes de recherche les plus stimulants. Comment, au fil des recherches, le savoir psychosocial s’élabore-t-il ? Comment les théories naissent, ou plus souvent, évoluent ? Quels bilans convient-il de tirer d’un programme de recherche et quelles perspectives ouvre-t-il ? Ces questions sont au cœur de cette nouvelle série. Le présent volume rend compte de six programmes de recherche, conduits par des chercheurs belges, espagnols, français et suisses qui en restituent ici la chronique.