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Syndrome démentiel et symptomatologie dépressive sont des pathologies courantes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Comment le psychologue peut‑il investir la prise en charge de ce type de tableau clinique ? Éléments de réponse à travers un cas clinique où sont explorées les phases thérapeutiques allant de l’évaluation jusqu’aux modalités d’interventions intégratives et non médicamenteuses.
Le bilan renseigne sur les déficiences,
favorise les décisions d’orientation
et ouvre sur l’accompagnement
psychothérapeutique et-ou une
rééducation. Les remédiations cognitives
sont largement utilisées dans d’autres
pays, mais sont encore peu souvent une
indication de suivi en France. Pourquoi ?
Présentent-elles des résultats tangibles
et durables ? Est-on dans le domaine
de l’éducation, de la rééducation,
de la thérapie ? Quelle place pour
le psychologue ?
Madeleine est une adolescente envahie par
l’anxiété et l’autodépréciation, qui présente
un trouble spécifique sévère de la lecture
et de l’orthographe. L’originalité de ce cas
clinique réside ici principalement dans le type
d’aide qui lui est proposé : une psychothérapie
d’approche psychodynamique et une
remédiation cognitive. Illustration.
Peut-on apprendre à être intelligent ?
L’éducabilité cognitive est-elle
possible ? Existe-t-il des méthodes
qui permettent d’apprendre
à penser sans s’appuyer sur les contenus
spécifiques des disciplines scolaires
ou des apprentissages professionnels ?
Les acquis sont-ils transférables ? En bref, peut-on apprendre à apprendre ?
La remédiation cognitive améliore le fonctionnement cognitif et social.
Cela permet d’envisager autrement la question de l’insertion professionnelle
des personnes en situation de handicap psychique, en abandonnant le versant
déficitaire. S’intéresser aux modalités de soutien apportées durant le parcours
d’insertion représente une véritable prise de conscience aujourd’hui nécessaire
pour envisager de nouvelles pratiques d’accompagnement vers et dans l’emploi.
Si l’on sait qu’environ 30 % des
patients atteints de troubles du spectre
schizophrénique ne vont pas au bout
de leur prise en charge, il est donc
important d’envisager des approches
complémentaires qui prennent en
compte les facteurs subjectifs pour
tenter d’améliorer la compliance
au traitement et la participation
aux programmes de prise en charge
neuropsychologique. Démonstration.
Prendre en charge les dysfonctionnements de la cognition
sociale, à savoir les troubles qui touchent la reconnaissance des
émotions, l’interprétation des gestes ou d’autres indices qui nous renseignent
habituellement sur les intentions d’autrui, c’est ce à quoi s’est consacrée
depuis plusieurs années l’équipe de l’hôpital de jour de Versailles qui a mis
au point une technique de remédiation cognitive ciblée sur le déficit en capacité de Théorie de l’esprit. Présentation.
Lorsqu’il s’agit de nouveauté, les principes généraux reposent souvent sur des connaissances anciennes enfouies et parfois écartées. C’est le cas des pathologies aujourd’hui englobées dans la sphère de la schizophrénie. En effet, la description
princeps du trouble insistait d’emblée sur l’importance des troubles précoces de l’attention (Kraepelin, 1899), la spécificité de certains aspects de la cognition comme la désorganisation temporo-spatiale (Bleuler, 1911) ou la rigidité
de la pensée (Grant et Berg, 1948). Aujourd’hui, des modèles neuropsychologiques offrent un cadre à ces troubles antérieurement décrits.
Qu’est-ce que la remédiation cognitive ? Est-elle efficace pour tout type de patient ?
Quelles sont les techniques et les méthodes utilisées dans ce domaine ?
Comment se situe-t-elle dans le dispositif de soins en psychiatrie ?
À travers quelques vignettes cliniques, les auteurs nous font la démonstration de cette modalité thérapeutique expérimentée ici dans le cadre de la schizophrénie.